Petre Ispirescu

Comment aborder avec vous ce livre ? J’exclus d’emblée de vous faire le résumé de chacun des contes tout comme j’exclus de vous faire la liste des titres. Que me reste-t-il alors ? Un avis personnel d’ensemble que je pourrais exprimer simplement en ces termes : ils sont tous très beaux !



C’est des contes de fées « du temps où les mouches signaient les parois qui point n’y croit est plus menteur que moi. »

La traduction est de bonne facture et il est à déplorer qu’elle soit introuvable.

Mon conte préféré est le tout premier : « Une jeunesse sans vieillesse et une vie sans mort ».

Le dernier, « Le sel de cuisine » a inspiré Mariana Cojan-Negulesco pour son « Un amour bon comme le sel ».

Ce volume, d'excellente présentation et bon marché, regroupe la meilleure source de contes populaires roumain (cf. sur Wikipédia article "Basm", l'équivalent roumain de "conte") avec plus d'une vingtaine de comptes traditionnels très connus recueillis par Petre Ispirescu et souvent repris dans différentes anthologies : "Jeunesse sans vieillesse et vie sans mort", mon préféré, repris dans Contes roumains de Micaela Slăvescu et sous le titre "Jeunesse sans vieillesse et vie éternelle" dans Contes de Roumanie : La jeune fille qui portait malheur d'Ana Palanciuc ; ou encore "Prâslea cel voinic și merele de aur" repris aussi par Ana Palanciuc sous le titre "Cadet le brave et les pommes d'or" ; "Fata cu pieze rele" devenu "La jeune fille qui portait malheur".