Alors, en tournoyant, en gesticulant, en m'élançant, j'envoyais la matière, sous forme de taches, de gouttes, de lignes, qui, en impacts fluides, éclaboussait, éclatait, explosait sur la surface immaculée des toiles. C'était extrêmement jouissif. J'étais comme un enfant jouant au pistolet à eau ou à la bombe à eau, et admirant les effets de son carnage liquide. Sur un plan artistique et conceptuel, je revisitais à ma façon le dripping et le pourring de Jackson Pollock.