Il est cependant très désirable de répandre les bonnes doctrines si nettement exposées par Philibert de l’Orme; puisque l’art Français a la bonne fortune d’avoir été pratiqué et enseigné à l’époque de la Renaissance par un homme d’une telle valeur, la propagation de ses écrits s’impose et ne peut qu’être bien accueillie.
Il est devenu extrêmement difficile de se procurer les oeuvres de Philibert de l’Orme. Les anciennes éditions publiées de 1561 à 1648 (les plus anciennes surtout, qui sont les plus intéressantes puisqu’elles ont paru du vivant de leur illustre auteur et sous sa surveillance,) sont recherchées par les amateurs; les exemplaires qui ont échappé aux nombreuses causes de destruction d’un objet aussi fragile qu’un livre sont pour la plupart classés dans les bibliothèques publiques ou dans celles des architectes et des nombreux collectionneurs de livres rares, ce qui explique la difficulté toujours croissante de trouver une occasion d’achat et le prix élevé des volumes que le hasard met à la disposition du public.