Pour Zora la contemplative, les taloches, les injures et les déshonneurs qu'on lui infligeait à l'auberge et la faim qui lui torsait l'estomac pendant ses longues heures d'errance dans les bois n'étaient pas trop cher payer ces moments de bonace occasionnels pendant lesquels la forêt des Fredouilles déployait pour elle toute seule ses beautés et ses merveilles. Elle regarda autour d'elle ; la forêt s'étendait à l'infini.