Lors de mon avis de la page 100 j'avais fait part de mon ennui sur ce livre, et bien je vous avouerai qu'en ce qui concerne la première partie de ce livre – à laquelle fait partie la page 100 – ça ne change pas. Je me suis vraiment vraiment ennuyée. Comme je le disais l'auteur fait d'innombrables digressions pour planter le décor, ce qui devient très vite agaçant car on a cette impression de ne pas avancer. Impression en plus renforcée par le fait que
Philippe Arseneault raconte toujours la même chose avec force de détaille sordide dans cette partie ; l'enfance miséreuse de Zora, la conduite de son père, l'ambiance de l'auberge tenue par ce dernier…
Pour faire court, cette partie est une horreur, surtout que j'ai été très gênée par cette crasse vulgaire qui entoure cette partie initiale. Personnellement je pense que l'auteur aurait pu raconter cette misère, cette société en marge, sans passer autant par la saleté et la vulgarité. A titre d'exemple un passage qui m'a dégoûtée, le baptême de Zora. Enfin plus exactement la vieille folle qui l'a baptisée, et qui avant de passer sa main dans les cheveux salles de Zora et de lui donner un nom, se grattait ostensiblement la « fouine » et les seins. Honnêtement, où est l'intérêt de faire ça ? Où est l'intérêt d'être dégoûtant à ce point ? de raconter ça ? Ca n'apporte rien de plus à l'histoire, enfin de mon point de vu. Et le pire c'est que des choses dans ce genre-là on en a un paquet ! Parfois je vous jure j'avais l'impression d'avoir un adolescent attardé comme narrateur (désolée pour l'écrivain), mais passons…
Passons car on arrive à la deuxième et troisième partie de ce roman. Et là je vais vous surprendre car j'ai apprécié énormément ce livre dès cette seconde partie, et s'il n'y avait pas eu la première partie je pense que ce roman n'aurait pas été loin du coup de coeur.
Dans cette seconde partie, Zora a grandi et vit auprès d'un vieil homme qui prend soin de cette jeune femme qu'il a pris soin de civilisée. Dans cette portion du roman j'ai trouvé un charme anglais représenté par cette petite maison et l'ambiance au coeur des bois. L'odeur des petits pains, la nature, le confort douillet de ce petit foyer, change du tout au tout l'ambiance du départ, et pour moi c'est déjà que du bon.
Mais c'est encore meilleur, car dans cette partie le mystère de ce roman apparaît vraiment. L'intrigue est clairement là, et nous lecteur on peut enfin s'attendre à quelque chose de plus consistant et de mouvementé, qu'une succession de fait sans réelle importance ne laissait plus espérer. C'est donc ici qu'arrive Tero, jeune médecin qui est obsédé par une chansonnette étrange et qui l'empêche de dormir. Qu'on retrouve Glad l'Argus, le capitaine Boyaux et les aventures qui vont avec.
Maintenant dans cette partie j'ai été ... (suite sur le blog)
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