Paris, café Beaubourg, le 3 juin
Elle arrive la première, s'installe au premier étage, dans un fauteuil profond, à une table qui jouxte une fenêtre ouverte. De là, elle contemple des arbres en fleur sur une place minuscule. Mécaniquement, elle se souvient des lilas de son enfance. Elle sait depuis fort longtemps que Proust avait raison.