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Critiques de Philippe Bichon (6)
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Carnet de route Ethiopie

Vous savez ; Einstein nous a expliqué « la relativité du temps » ... je n’ai pas tout compris. Pourtant en quelques jours de confinement, je suis parti sept semaines en Éthiopie, alors Albert avait sûrement raison.

J’ai voyagé avec Philippe Bichon, à hauteur d’homme. Ce bouquin est mieux que les guides touristiques du Petit Routard Futé. C’est le témoignage, simple et authentique d’un Globe-croqueur, un journal pleins d’anecdotes et de vie, de croquis sur le vif et d’aquarelles (portraits, paysages, architecture ...). Ces formes de dessins sont les plus littéraires, car elles laissent l’imagination vagabonder. L’auteur prend son temps, il s’intègre mieux à la population, il sympathise au sens premier du terme. L’Éthiopie est un pays contrasté, de religions et de cultures diverses et riches, d’ethnies bigarrées. Loin des lieux communs que l’Occident en retient, son Histoire se confond avec celle de l’humanité.

Ce carnet de route est un bel objet. C’est le fac-similé d’un ouvrage unique, que j’ai pu voir lors de ma rencontre avec l’auteur (que je remercie encore ici), à Lille, il y a quelques semaines. Philippe Bichon l’a confectionné pendant ce périple en 2011. La police d’écriture choisie laisse penser à un texte manuscrit, et de nombreux petits textes dédicacés dans toutes les langues témoignent de vraies rencontres de voyage. La couverture originale est en bois recouvert de cuir de chèvre, fabriquée sur place par le prêtre-calligraphe Hailu. Et, sur la couverture reproduite : Ce lecteur se délectant du Livre des livres ... *****

Allez, salut ; Bon voyage, prenez soin de vous et des vôtres.

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Carnet de route  Birmanie

Dans ce carnet de voyage, Philippe Bichon raconte ses trois semaines passées en juillet 2006 en Birmanie, pas encore très ouverte aux touristes.

On y découvre des gens très accueillants dans un pays très religieux.

Beaucoup de textes écrits par Philippe Bichon qui raconte ses journées dans le détail, mais aussi ceux des personnes rencontrées qui laissent leurs petits mots dans différentes langues. Quelques aquarelles illustrent le tout.

Un voyage immobile agréable!
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Carnet de route : Iran

Joli carnet de voyage de Philippe Bichon étayé de croquis et d’aquarelles magnifiques où domine le bleu turquoise des mosquées …

Shiraz, Persépolis, Ispahan .. Outre les mosaïques et autres merveilles iraniennes, la relative surprenante mixité dont nous fait part l’auteur, on découvre une culture antéislamique riche (notamment le culte zoroastrien avec la pratique étrange du décharnement des défunts).

Un bémol : le texte a été tapé avec une police manuscrite pas très agréable à lire. C’est sûr, ça fait plus authentique … mais ça use un peu les yeux.

Autre reproche, les explications sont parfois succinctes.. à propos des minarets vacillants ou sur les tours du silence zoroastriennes… j’aurais aimé en savoir plus … A la place, l’auteur nous parle de jean-luc, Colette, Brian… et tous les autres touristes qu’il a rencontré en chemin … Enfin je suppose que c’est le côté « carnet » qui veut ça.

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Carnet de route : Iran

Voici l'un des nombreux carnets de route de Philippe Bichon paru en 2009. Curieux de dépasser les préjugés, Philippe Bichon s'aventure en Iran, attiré par les récits qu'on lui a fait de ce pays, loin de l'image qui en est transmise. A la rencontre de la population, il part en solitaire avec crayons et palette, de rencontre en rencontre dans un pays incompris et méconnu.

Notre voyageur est un croqueur, en dessin comme dans ses textes on ressent l'instantané du voyage. Ces carnets sont l'image exacte que ceux qu'ils trimbalent au cours de ses pérégrinations, ce qui donne ce côté authentique au travail de Philippe Bichon.

Au fil des pages, nous découvrons l'Iran par ses yeux: sites archéologiques, temples ou simple maison, chaque lieu devient celui d'une découverte, d'une rencontre inattendue, d'une nouvelle perspective.

Ni guide, ni récit de journaliste, voici un beau portrait de l'Iran au jour le jour.
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Carnet de route : Iran

Amateurs de guides de voyage, ce carnet de route sur l'Iran est pour vous.

Un voyage en Iran, dans le pays des ayatollahs, de la puissante République islamique chiite : étrange destination, me direz-vous. C'est pourtant ce qu'a entrepris Philippe Bichon, qui se surnomme lui-même le Grobecroqueur (il est l'auteur de plusieurs guides en Égypte-Syrie, en Inde et au Tibet).

Pourquoi l'Iran ? Alors que vient de se terminer une des plus longues batailles diplomatiques de ces dernières années, l'accord sur le nucléaire iranien, l'ancien royaume perse est en passe de s'ouvrir au monde, via notamment le tourisme. Dans son dernier numéro, le magazine Carto fait un focus sur le nouvel engouement de cette destination depuis l'arrivée au pouvoir de Hassan Rohani (2013). Ainsi, nous apprenons que le tour-opérateur Clio a enregistré 40 % de réservations supplémentaires entre mai et décembre 2013, qu'entre 2003 et 2013 le nombre de visiteurs a triplé dans la République des mollahs et que les retombées économiques y ont crû de 7,4 % en 2014.

Mais revenons à ce carnet de voyage de Philippe Bichon. Ce dernier y relate son périple touristique en Iran, durant l'été 2008, alors que ce pays était en pleine crise nucléaire, derrière Mahmoud Ahmadinejad. Mieux qu'un livre, le Globecroqueur nous offre une restitution plus vraie que nature de son cahier de route : dessins, aquarelles et croquis reproduits, journal fidèle imprimé à laide d'une police de caractère de type manuscrite ("au nom prédestiné de "Philippe"", précise l'auteur), insertion de témoignages (avec leurs traductions) d'Iraniens ou de voyageurs ayant croisé le chemin du baroudeur, ouvrage agencé en deux parties afin de retrouver l'esprit des deux cahiers originaux reliés en fin de voyage chez un artisan de Téhéran.

Au final, l'objet que le lecteur découvre est un bijou graphique, élégant, original : une rareté éditoriale. Le contenu est à l'avenant : avec précision et passion, le Globecroqueur nous fait vivre en détail les étapes de son périple d'un mois dans un pays moins connu pour ses joyaux touristiques que pour ses crises internationales.

Les cinq semaines de voyage nous font découvrir tour à tour Shiraz et le mausolée de Shah-e-Cheragh, son bazar ou la mosquée Jameh Ye Atigh, Persépolis et ses vestiges antiques, Kerman et le bazar Vakil, Rayen et sa citadelle en pisé, Mahan et le Aramgah-e Shah ou le mausolé du derviche Ne'matollah Vali, Yazd et la Jameh Masjed (Mosquée du Vendredi), classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, son Musée de l'Eau ou ses badgirs (citernes d'eau), Kharanaq et son étonnant minaret vacillant, Meybod et sa citadelle en ruine ou Ardakan, ville typique en pisé. Il nous fait également visiter par procuration Kashan et son caravansérail ou ses "historical houses" (la Khan-e Abbasin, la Khan-e Borujerdi ou la Khan-e Tabatabai), les villages typiques comme Abyaneh ou Cham, un site consacré au zoroastrisme, religion antique tolérée par la République islamique.

Huit jours de ce voyage sont consacrés à Ispahan, ville mythique perse qu'un vers du XVIe siècle surnommait "la moitié du monde". Cette mégapole d'un million et demi d'habitants regorge de merveilles sur lesquelles s'arrête longtemps le Globecroqueur : Naqsh-e-Jahan, la plus grande place du monde après celle de Tien Anmen (512 mètres sur 160), le bazar d'Ispahan, la mosquée du Shah, le palais Chehel Sotun, celui de Hasht Behesht (Huit Paradis), la medersa Chahar Bagh, la mosquée Jameh, les rives de la Zayandeh ou le quartier arménien de Jolfa avec la cathédrale de Vank. C'est surtout à Ispahan que se révèle l'art perse des fresques, des miniatures, de la faïence ou de la mosaïque.

Le voyage du Globecroqueur se termine par la capitale, Téhéran : ville moderne, foisonnante et passionnante avec le palais de Sa'd Abad, l'ancienne résidence du Shah (avec les fameuses bottes de bronze, symboles de la chute de l'ancien régime), la Tour Azadi commémorant en 1971 les 2500 ans de l'empire perse, l'Iran Bastan, le musée archéologique de Téhéran, le bazar, la Shah Masjed ou les excursions vers le belvédère surplombant Téhéran, non loin du Tochal et ses 3964 mètres de haut.

Mais Philippe Bichon n'est pas ce baroudeur "bouffeur de kilomètres" – comme un de ces touristes français qu'il croise et qui n'hésite pas à dire tout le mal qu'il pense des journaux de voyage ! – mais un homme ouvert et curieux, avide de comprendre la société iranienne. Ce n'est pas la moindre des qualités de ce carnet de route que de faire oublier l'image obscurantiste de l'État chiite. Certes, les tchadors, les Pasdaran (Gardiens de la Révolution), les affiches de propagande montrant côte à côte Khomeiny et Khameney, les arrestations pour cause de voile pas assez couvrant et les interdictions religieuses absurdes existent et choquent le voyageur occidental. Mais ce que le lecteur français découvre c'est la véritable facette de la société iranienne : l'hospitalité, l'ouverture d'esprit, la générosité et la soif de liberté. Le Globecroqueur n'est pas avare en détails sur les anecdotes de ses voyages et sur la vie quotidienne des Iraniens qu'il rencontre : la cuisine locale (le byriani, le tacheen, le dough ou les glaces dont les Iraniens sont friands), la passion nationale pour le pique-nique, la musique, réprimée par les ayatollahs mais paradoxalement omniprésente, les bornes de solidarité, les problèmes administratifs et la vie sociale particulièrement riche.

Et derrière cette vie riche, il y a aussi et surtout ces Iraniennes et ces Iraniens croisés, que ce soit Saleh, Mahmud, Azadeh, Hediye, Amir, Samar, Rassoul, Nasim, Narguess ou Hamid. Les témoignages que beaucoup ont laissé dans le carnet de voyage du Globecroqueur est un supplément d'âme à ce guide qui est une vibrante invitation à découvrir l'Iran, ses joyaux, sa culture et ses habitants.
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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Égypte et Pétra, Jordanie : Carnet de route (B..

C'est le premier carnet de voyage que je me suis offert, une façon originale de découvrir ces pays en suivant le bout du crayon de Philippe Bichon, par son dessin, par ses mots, et ceux inscrits au fil de ses rencontres par d'autres voyageurs, ou habitants...
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