C’est pourtant le plus difficile, démontrer une innocence, parce que d’abord, établir qu’on a rien accompli et rendre manifeste une inaction, c’est une tâche presque impossible. Ensuite, et surtout, au fond de nous, il y a ce soupçon qui traîne et qui nous persuade que chacun est toujours un peu coupable, qu’il n’y a pas de fumée sans feu et de crime sans des responsabilité diffuses.