Il estime que le meilleur carburant, pour fabriquer un champion, c’est la haine ! C’est pourquoi il s’emploie à distiller dans le cœur des athlètes le poison de la rancœur et de l’envie. Il projette sur eux, explique Simone, ses propres défauts. Il veut faire de chaque patineur un clone de lui-même – c’est-à-dire un être pervers, égoïste, dévoré d’ambition et indifférent aux souffrances d’autrui.
Les tempêtes sont rudes depuis toujours dans ces paysages. De mémoire d’homme – et de femme –, elles secouent les habitants et leurs maisons avec la régularité d’un chronomètre suisse. On est habitué. Rien d’inquiétant. Il suffit de rester à l’abri.
Un champion doit savoir prendre la décision d’arrêter. Sinon, c’est la vie qui se charge de lui couper les ailes. Et la chute, alors, n’en est que plus dure…
Il n’y a pas de honte à prendre un repos bien mérité. Même pour un dictateur. Fidel Castro a bien arrêté…
Dans la vie, tout est une question de chance.