Où la paresse est expressément reconnue comme la marque première du sérieux de l'écrivain...
La dernière pensée de M. Mouse vaut qu'on s'y arrête. C'est l'écrivain en lui qui a parlé. Mr Mouse ne tergiverse pas quand cette voix se lève au fond de lui ; malgré l'apparente modestie des sujets esquissés, c'est l'écrivain qui commande, désormais.
La voix lui dit à peu près :
- Ce n'est pas tout d'écrire. Il faut, pour nommer les couleurs des jours, apprendre à perdre un peu de temps. L'activité fébrile éloigne du talent.