La mise en ligne sauvage du savoir universitaire, livré à l'Internet, soustrait au contrôle de ceux qui en étaient les garants, viendra consacrer ce phénomène de dépossession de la pensée et de réduction de celle-ci à ses contenus les plus simplifiés, les plus stéréotypés, les mieux aptes à circuler sur la toile et à en satisfaire les utilisateurs que des années de numérisation ont docilement et effectivement dressés à se contenter de ce qu'on leur offre et à ne pas même concevoir que la culture puisse exister sous une autre forme.