Le chantage, en politique, et comme facteur de destruction de la politique (songez à l’accusation pétrifiante de « misogynie », toujours prête à sortir dès qu’une femme politique est attaquée), est d’invention récente mais d’utilisation systématique. L’imposture sentimentale est de facture moderne et démocratique. Mais je ne suis même pas certain que ce soit une imposture. Il est probable que ceux et celles qui utilisent l’arme des larmes le font en toute sincérité et au nom d’une sorte de mission apostolique… (Flammarion, Champs/Essai, 2008, p. 168)