Un ministre qui nous prend vraiment pour des taches
Pour résumer la parole trébuchante et la langue de bois du ministre : donc on n’a pas le droit de fabriquer et de vendre du bœuf aux hormones ou du poulet à l’arsenic en France. MAIS, comme dans le cadre du CETA, la Canada, entre autres, a, lui, le droit de nous fourguer à peu près toute sa marchandise et que l’on sera dans l’impossibilité de lui refuser (sinon gros procès que l’on perdra obligatoirement), le ministre propose que nous lisions les étiquettes ou, bien entendu, juré craché, parole de ministre, tout sera indiqué lisiblement au-dessus et en grosses lettres.
Quand on sait le travail qui est fait par les industriels pour que justement on ne comprenne rien auxdites étiquettes, on se demande bien si le ministre ne nous prend pas pour des biquettes.
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