Philippe Rouard

Un roman très agréable à lire, où l'auteur, une fois les personnages soigneusement installés, dénoue les ficelles emmêlées, une après l'autre jusqu'à la résolution complète de l'intrigue. Un départ un peu long, on se demande bien comment cet avocat, un peu lâche au premier abord, va pouvoir s'en sortir.

Dans ce roman sombre à l'atmosphère étouffante, la vérité se heurte aux mensonges, la raison imite la folie, et les bons se confondent avec les méchants. Lecture réservée à ceux et celles que rien ne déprime...

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette intrigue policière.  Il faut dire que sur une bonne moitié du roman, aucun personnage n'est sympathique à la lectrice que je suis. Et même pire, ils me sont tous assez antipathiques. Et puis quand le personnage principal arrête un peu la picole et prend un chien, cela s'améliore. Si je suis déçue, c'est que j'ai lu tellement mieux de cet auteur. Notamment La maison de fer qui est d'un niveau tellement supérieur aussi bien dans l'écriture que dans l'histoire.  Je pense que si Le roi des menteurs avait été le premier roman de John Hart a me passer entre les mains, je n'aurais pas été plus loin dans la découverte des œuvres de cet auteur.  

Sarah Fortune, jeune avocate, est envoyé par son patron dans un petit village du bord de mer pour tenter de régler une succession.

Elle quitte donc Londres et son ami, Malcom, qui se trouve être le fils adoptif de son patron. Comme elle voulait prendre de la distance avec leur histoire, cette mission tombe bien.



Sur place, elle est reçue par une famille très particulière. Mouse, la mère, de son prénom Jennifer dissimule sous une apparence déjantée, un esprit brillant, anti conformiste et sans scrupules, mais elle est généreuse et bienveillante.

Elle a trois enfants, Julian, un médecin en pleine déprime depuis la mort de son père, il y a deux ans.

Edward qui "travaille" dans l'agence immobilière familiale et qui rêve de tuer sa mère et du culbuter sa soeur.

Joanna, 18 ans, belle mais qui ignore qu'elle l'est et qui se désespère car son petit ami Rick ne veut pas d'elle.

Elle ignore que Rick la fuit pour deux raisons, les menaces d'Edward, mais surtout il craint d'être impuissant suite aux coups reçus par son père.



La ville est très marquée par un décès survenu deux ans plus tôt une femme s'est suicidée en se noyant. Son corps a été retrouvé au bout d'une année et à ce moment là son mari, Charles est venu se suicider aussi. Un corps a été retrouvé avec une particularité physique déterminante.



Ce Charles était un homme pervers qui faisait une fixation sur les rousses, après avoir torturé et mutilé sa femme, il s'était attaqué à Sarah qui n'avait été sauvé que de justesse par Malcom qui passait par là.



Dans cette ville erre un fantôme, que Stonewall, un jeune garçon, qui ressemble à Julian, est le seul à avoir vu, et qu'il accuse d'avoir tué son chien bien aimé. Effectivement des chapardages sont commis dans l'indifférence générale jusqu'à ce qu'une vieille dame en soit traumatisée au point d'en mourir plus vite que prévu, que Mouse ne soit agressée et Stonewall grièvement blessé.



Heureusement Sarah Fortune est là pour tout gérer ... Toute seule et à sa manière.

Le problème c'est que ce personnage, autocentré, sans morale - ce qu'elle revendique- est particulièrement antipathique, et que sa manière de gérer les choses est à la limite de la loi, à plusieurs reprises. Et que sa réaction presque à la fin face au "fantôme " ( on devine rapidement qui est ce fantôme) m'a fait penser qu'elle manquait de congruence. Elle est à la fois glauque et malsaine.



Sans en dévoiler plus sur l'intrigue , je peux dire que ce livre a été une déception.

 Un peu long à véritablement démarrer, ce roman devient, dans sa seconde moitié, plus rythmé. L'intrigue est intéressante et sa résolution tient parfaitement la route. Un vrai plaisir de lecture.

L'intrigue fonctionne bien. se dévore

«Ce fut à ce moment que je sentis le sol se dérober sous moi et que je chutai dans ce puits profond de la haine de soi »



Ce roman qui est caractérisé comme un roman policier ou même thriller d’après l’éditeur n’est pas ordinaire. Pourtant l’histoire pourrait paraître banale : Work, un avocat issu d’un mileu pauvre et le reniant, se retrouve face au cadavre de son père, assassiné. Une enquête va être menée, on peut le soupçonner tout comme sa sœur Jean. De non-dits en découvertes, nous allons accompagner Work dans son cheminement vers la vérité, SA vérité ou comment prendre sa vie en main quand vous avez toujours subi…A travers un secret de famille, enfoui au plus profond mais qui empoisonne et régule le présent, il erre, divague, se pose des questions existentielles, fait des choix (bons, mauvais ?) … Il est attachant parce qu’on a tous été un jour ou l’autre comme lui.



Ecrit à la première personne, on peut s’identifier à cet avocat, qui sent l’étau se resserrer autour de lui mais qui connaît quelques « trucs » pour ralentir la justice. C’est rare, dans un roman policier, que ce soit le suspect qui dise « je », c’est une approche originale.

Les relations avec le père, évoquées par flash back, avec son épouse, sa sœur dans le présent sont assez abouties mais sans prise de tête inutile.



Un roman qui se lit bien et qui est prenant.



Un seul petit défaut: certaines situations sont un peu "prévisibles"
Lien : https://wcassiopee.blogspot...

Une journaliste, qui jusque-là servait essentiellement de faire-valoir à un mari ambitieux et mondain, est embauchée pour écrire un livre sur la thérapie sexuelle, notamment par téléphone, et se retrouve embarquée dans une sorte d’expérience sexuelle et quelque peu malsaine…

Globalement, ce roman m’a plutôt déplu, voire dégoûtée. Les scènes de téléphone rose sont très poussées et à la limite du porno, on sent une grande complaisance là-dedans et ce n’est pas forcément agréable d’être le spectateur des fantasmes de l’auteure. Certaines scènes sont même carrément écœurantes et l’ensemble ne mène pas bien loin. Peu d’originalité, une histoire de fond assez banale et glauque, même s’il faut reconnaître que ce n’est pas mal écrit. Un roman que j’ai donc lu dans le cadre de mon ambition de lire tous les romans de la collection Piment de chez feu France Loisirs, mais dont je ne garderai vraiment pas un bon souvenir.

La pilule est difficile à avaler, John Hart est mon auteur préféré et ce livre, qui est le premier de l'auteur, est une petite déception. L'histoire est sympa même si elle manque un peu de richesse à mon avis, richesse que l'on retrouve dans tous les autres Hart. Ce qui m'a le plus dérangée ce sont les ressemblances entre les personnages (leur histoire et leurs caractéristiques) de "Le roi des mensonges" et ceux de "La rivière rouge" du même auteur, et finalement les ressemblances au niveau de la famille entière ; le père qui rabaisse le personnage principal masculin accessoirement son fils, la mère disparue et la sœur à problèmes (avec des problèmes similaires). Dans les deux livres, le personnage principal masculin a une vie sentimentale spéciale et un amour sincère pour une femme, mais impossible. Et dans les deux cas, le personnage est accusé de meurtre et tout le monde lui tourne le dos.



Heureusement la fin et son dénouement très inattendu relève un peu le tout et finalement, Le roi des mensonges n'est pas un mauvais livre si on oublie La rivière rouge.
Lien : https://surlestracesde.wordp..

Le corps du père de Work est retrouvé avec deux balles dans la tête. Work se retrouve plongé dans les conflits de son passé. De nombreuses personnes pouvaient lui en vouloir, à commencer par Jean, sa soeur. Pour la protéger, Work tente de faire disparaître l'arme du crime et est accusé du meurtre...



On entre directement dans l’histoire principale, plein de rebondissements à la fin. Style fluide.Tout ce que l’on peut demander à un bon roman, se retrouve ici. Belle découverte pour ma part qui va se poursuivre avec un autre titre de l’auteur « La maison de fer »

Le livre tient ses promesses. On est emporté par l'histoire, les personnages sont bien dessinés et complexes. L'époque est bien décrite et les clichés sont évités. Les sujets abordés sont sensibles et on pourrait avoir peur de s'y frotter, mais Blauner s'en tire admirablement.

La presse et la télévision en prennent en grande partie pour leur grade, que ce soit dans leur propension à encenser ou à détruire. Tout en étant décrite de façon assez crue, la jeunesse est aussi abordée avec beaucoup de tendresse et de conscience des difficultés auxquelles elle est confrontée.

Alors bien sûr, le style n'est pas révolutionnaire ni original. On s'approche plutôt d'une efficacité à la Stephen King, ce qui est quand même un compliment.

Pour moi une découverte. Un avocat de la défense qui se voit accusée du meurtre de son père. J'ai été surpris par la densité et le suspense de ce livre. De sacré personnage dont on ne soupçonne en rien le futur coupable. Un bouquin bien amené lecture fluide vraiment un très bon livre. À recommander.

Jackson "Work" Pickens est avocat, tout comme son père, qui a disparu 18 mois plus tôt, est appelé par le procureur, ami de la famille.

Le corps d'Ezra vient d'être retrouvé, 2 balles dans la tête, la thèse du suicide est bien évidemment écartée ...

L'inspecteur Mills aura vite fait de soupçonner Work, qui lui ne pense qu'à protéger sa sœur .

Parmi tous les mensonges qui jalonnent sa vie, quelle sera la vérité ?



Après avoir lu e adoré l'excellent "L'enfant perdu", j'ai eu un peu plus de mal à m'intégrer dans cette histoire et à apprécier Work, finalement, passées quelques hésitations, ce livre est tout bonnement un sacré bon roman, on ne sait pas où veut nous emmener l'auteur, on le suit aveuglément et on s'en prend une bonne !!!

Un auteur que je vais continuer à suivre, c'est certain !

Les ingrédients :



- Meurtre



- Histoire de famille compliquée : mort de la mère, disparition du père, tentatives de suicide de la sœur (qui fait un excellent suspect)



- personnages tourmentés



- Intrigue, Suspense et rebondissements = un polar







Le personnage principal, Jackson Workman Pickens, alias Work, est avocat, il suit les traces de son père disparu voilà quelques mois le soir même où sa mère meure, assez troublant comme début.



Son père est retrouvé mort, 18 mois après sa disparition, tué de deux balles en pleine tête, pour les amateurs de polar cela se transforme en « règlement de compte », effectivement nombre de personnes ont des raisons de souhaiter sa mort à commencer par sa propre fille. C’est pour protéger sa sœur que Work va faire disparaître l’arme du crime car il est persuadé de la culpabilité de sa sœur, malheureusement les soupçons de la police vont vite se diriger sur lui.



Les motifs ne manquent pas : gros héritage, père avocat réputé mais aussi malhonnête et menteur. Ce roman est un bon polar même si le héros manque un peu de subtilité, soit disant avocat réputé mais tellement naïf. Peut être est-ce du à sa vie passée, qui va l’influencer dans son enquête. L’entrée dans le roman se fait pour le moins facilement puisque que l’on pénètre directement dans le vif du sujet : le meurtre du père, pas besoin d’attendre une vingtaine de pages. Le seul inconvénient de l’écriture est l’emploi de la première personne « je » qui brouille un peu, on a l’impression d’écouter quelqu’un de barbant.







Le Roi des mensonges a remporté le Gunshoe Award du premier roman


Lien : http://stemilou.over-blog.co..

Un policier honnête mais classique. J'ai eu l'impression que le héros a passé son temps dans un véhicule à droite ou à gauche. Et pourquoi l'auteur s'est évertué à affubler le héros de toutes les douleurs et souffrances depuis son enfance (voir une fille se faire violer, être rejeté par son père, voir sa mère mourir, sa sœur qui a tenté 3 fois de se suicider). A ça vous ajoutez une femme insensible et désireuse de faire passer sa réussite avant celle de son couple, je me demande encore comment le héros ne s'est pas tiré une balle plus tôt. Les rebondissements sont plutôt classiques et la fin est des plus heureuses. Le livre n'est pas mauvais en soi mais il ne m'a pas remué comme le livre de David MOITET (« L'homme aux papillons ») dernièrement.

Je viens de fermer ce bouquin que j'ai trouvé extraordinaire.

Bien écrit, bien tourné, des personnages forts et bien cernés.

Une intrigue puissante qui met une belle pression au lecteur...

Peu de violence physique, mais alors une violence comportementale éreintante..

C'est du lourd croyez moi !

Ce polar vaut le détour. Auteur à suivre....

Mais ce n'est que mon avis !

Ce roman réussit à nous maintenir dans l'expectative jusqu'au bout...

Des suspects trop suspects et d'autres justement pas assez... De quoi nous mener jusqu'à la dernière page..

Le récit se déroule tranquillement, on tourne les pages, on avance, on fait son petit bout de chemin, et soudain, sans comprendre, tout s’accélère.. Et toutes les hypothèses que l'on avait pu bâtir depuis le début s'effondre, il faut trouver d'autres suspects..

Dans l'ensemble, une lecture plaisante, d'autant plus que les thriller ne sont pas du tout mon domaine de prédilection.

Première partie assez difficile pour capter l'intérêt mais elle met en place tout ce qui va permettre de littéralement électrifier la seconde. Là, je suis en plein début du procès, et ça devient enfin captivant. Mais l'écriture à la première personne n'est pas, dans ce cas là, le choix le plus judicieux de l'auteur. Cela aurait été certainement moins indigeste à la troisième. Les multiples "JE" rendent la lecture parfois lancinante...



La deuxième partie est plus captivante. Work est un personnage hanté et attachant. Mais si je devais conseiller un roman du genre, je conseillerai plutôt du Brad Meltzer. Sinon, je vais certainement surveiller la prochaine parution d'un roman de John Hart.

La découverte du cadavre de son père, Ezra, disparu depuis bien longtemps est le point de départ de notre rencontre avec Work Pickens. Work qui devient très rapidement le principal suspect. Pour prouver son innocence il va devoir fouiller le passé de son père, fouiller dans les secrets, fouiller dans les mensonges de son père.



Work et son histoire de familiale lourde, avec la mort de la mère le jour de la disparition d’Ezra, les différentes tentatives de suicide de la sœur. Et l’héritage ! Sous condition et pas un centime pour sa sœur, qui avait toutes les raisons de faire disparaître son père.



Mais l’histoire, a du mal à se mettre en place. Une écriture à la première personne qui rend parfois, le récit monotone.



En fait, avec un peu de patience nous arrivons à la seconde partie du livre, la plus aboutie qui nous réserve plusieurs rebondissements et cul de sac. Ce qui redonne à ce thriller psychologique un peu de consistance. C’est bien Work, personnage attachant qui porte ce roman.
Lien : http://dunlivrelautre.blogsp..

Work, le héros, fait le même boulot que son père mais sans grande conviction. Il a une femme froide et distante, une sœur qui le rejette et un père qui a disparu depuis de nombreux mois. Bref, Work n'est pas le plus heureux des hommes.

Son père refait un jour surface, mais à l'état de cadavre et Work est devient le suspect n° 1. Tout l'accuse et ce n'est pas son comportement lors de la découverte du corps, qui va l'aider à prouver son innocence. Lui, n'en a cure car il est persuadé que c'est sa sœur, Jean, qui a appuyé sur la détente. Sa sœur si fragile, ne pourrait survivre en prison alors Work décide de ne rien entreprendre pour détourner les soupçons de la police à son encontre.



Work pourrait être n'importe lequel d'entre nous c'est pourquoi je me suis si facilement identifiée à lui. Il est gentil, naïf et généreux.



Même si l'histoire est un peu longue à démarrer, j'ai aimé la simplicité des mots employés, la justesse du ton et la fluidité des phrases.

Cette façon bien particulière qu'a John Hart de tisser les fils de ses personnages, fait que le lecteur se perd en conjectures. J'ai cru mettre la main sur le coupable plusieurs fois mais John Hart nous tient sur la distance et nous propose d'autres pistes pour nous perdre à nouveau.
Lien : http://www.valunivers.fr/200..