Près de 70 sélections avec le XV de France, une carrière en club qui l' a vu jouer en France mais aussi en Angleterre, Saint André a marqué la décennie 90' du rugby.
il raconte toute sa carrière avec franchise et honnêteté. Comme le titre l'indique, le focus est surtout consacré à l'équipe nationale, ce qui permet de vivre de l'intérieur les Coupe du Monde 91 et 95 et les tournées victorieuses en Afrique du Sud et en Nouvelle Zélande en 1993 et 1994.
La mutation qu'a connu le rugby durant cette décennie avec sa professionnalisation n'est évidemment pas mis de coté non plus.
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Cet ouvrage a le mérite de revenir sur un des désastres du rugby français. Plus que le quart de finale du Mondial 2015, c’est surtout sur les cinq années précédentes qu’il était intéressant de se poser. De ce point de vue, c’est plutôt réussi, PSA n’écartant aucune question et se plie de bonne grâce à l’auto-critique. Ce qui est dommage c’est qu’il utilise son humour parfois à mauvais escient pour régler ses comptes. Ce n’est pas forcément ce que j’étais venu chercher.
D’un point de vue managérial, l’ouvrage m’a laissé sur ma faim. Il m’a donné envie de rencontrer l’auteur, de lui poser les questions qui m’auraient permis de mieux comprendre certains choix, certaines contraintes que même un livre choc ne permet pas de totalement révéler. Etre sélectionneur du XV de France est un rêve pour beaucoup d’ex joueurs français (Ibanez, Galthié…) mais si la place doit être agréable à obtenir, le plus difficile reste à faible dans un rugby français soumis à la mondialisation du rugby dans son championnat domestique et tiraillé par une guerre intestine entre sa fédération et sa ligue professionnelle.
PSA a réussi en tant que Manager en Angleterre par deux fois mais son bilan à la tête du XV de France est un échec. Il aura donc été intéressant selon moi d’en creuser les raisons au regard notamment des premiers pas de son successeur Guy Novès.
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Je reste sur ma faim concernant les anecdotes privées. J'ai toujours apprécié Mr Saint-André. Intelligent, il n'a pas fait tant d'erreurs que cela et est quand même passé en quart de finale. C'est un passionné qui a mené l'équipe de France du mieux qu'il a pu malgré certaines contraintes. Il explique bien que nos joueurs sont rincés s'ils jouent trop de match. D'autres équipes se contentent d'une vingtaine par an quand nous en accumulons presque le double ! Les dirigeants, après la lecture de ce livre, ne pourront plus dire "on ne savait pas".
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