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Critiques de Philippe Séclier (7)
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New York aller et retour

Saviez-vous tout d’abord que Points fait aussi des beaux livres ?

Des petits beaux livres pour être cohérent avec les formats maisons mais des jolis beaux livres à l’image de ce New York Aller et Retour, recueil de photographies de l’immense Raymond Depardon, préfacé par Philippe Séclier, un des spécialistes de son œuvre.



Alors à défaut d’y retourner enfin, l’occasion était trop belle de replonger au cœur de la ville qui ne dort jamais grâce à cette soixantaine de photos aux noirs et aux blancs remarquablement traités. Loin du city-tour habituel de ses confrères, Depardon choisit ici – ou plutôt là-bas – de s’intéresser aux gens.



Inconnus, flous, de dos, marchant, courant, explorant, s’inquiétant, attendant… Les New-Yorkais de Depardon ont en commun d’être tous saisis en mouvement, ou en passe de l’être. Une constante de la street photography prisée par l’auteur après tant d’années de photojournalisme et de photoreportage.



Des scènes de rues de Broadway à Coney Island en passant par Harlem ou Park Avenue. Un grand écart permanent entre les quartiers pour des gens si différents mais dont les attitudes finissent par se confondre, et un regard curieux de pénétrer les âmes plus que les lieux.



« À l’époque, le fossé était énorme entre les photoreporters et les photographes français humanistes. Entre les deux, il n’existait strictement rien et je me demandais s’il n’y avait pas une voie médiane à prendre » s’interrogeait Depardon à la fin des années 70. Une voie médiane qu’il ne cessera plus alors d’explorer.



Suivant les traces de Robert Pledge, son « ami américain », ses séjours à New York seront nombreux, notamment celui de 1981 en commande pour Libération. Recontextualisées par une intéressante préface, ces photos ont gagné en rêveries potentielles ce qu’elles ont perdu en légendes de l’époque. Ce qui en fait un joli recueil à feuilleter et à refeuilleter encore. En attendant d’y retourner…
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New York aller et retour

Photos volées, photos posées, tranches de vie, c’est en noir et blanc que Raymond Depardon nous convie à partager ses errances dans les rues de New-York, une ville qu’il connait bien pour y avoir séjourné de nombreuses fois. Impossible de ne pas rapprocher ces photos de celles de Vivian Maier dont l’exposition vient juste de se terminer. Raymond Depardon, dans cette sélection de tirages, se situe tout à fait dans la lignée de ses collègues américains de la Street Photography.

Une courte préface de Philippe Séclier, que je n’ai pas trouvée particulièrement explicite, accompagne ces photos en noir et blanc du début des années 1980 (si j’ai bien compris). Elles sont sans légendes et sans date et je trouve ce parti pris un peu dommage.

Les éditions Points proposent ici un "Beau Livre" à petit prix. C’est une excellente initiative mais je suis toujours gênée par les formats paysages imprimés sur deux pages. A défaut d’aller à la rencontre rencontrer des New-Yorkais des quartiers populaires je pourrai souvent retrouver les belles photos de Raymond Depardon en feuilletant ce petit ouvrage.

Merci aux éditions Points et à Masse Critique de Babelio
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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New York aller et retour

Un beau-livre au format d’un poche, les éditions Points l’ont réalisé en rassemblant des photographies de Raymond Depardon sur la ville de New York.



Comme l’explique la préface du biographe, Philippe Séclier, la ville de New York est un lieu emblématique dans l’œuvre de Raymond Depardon. Lieu de passage lorsque le journaliste reporter couvrait les différentes guerres du globe, New York est devenue la ville qui l’a fait naitre à la Street Photography.



Après la mort d’un ami journaliste au Vietnam et le départ de Gilles Caron, le photographe en autres de Mai 68, il a peur d’être le prochain et recherche une autre façon exercer son talent. Admiratif d’un Garry Winogrand et d’un Walter Evans, en passant par une Susan Meiselas, Raymond Depardon se cherche une écriture ou « un regard » dit Philippe Séclier. Les photos de New York Aller et retour témoignent des déambulations d’un homme décidé à changer d’expression, presque de métier.



Soixante-cinq photos sont présentées en noir et blanc le plus souvent sur double page. La plupart rendent compte d’habitants surpris dans la rue, souvent isolés dans la ville de la démesure. Raymond Depardon scrute les différences, les solitudes et les paradoxes. Le cadrage retravaillé à l’impression insiste sur la volonté du photographe de pointer et d’accentuer les contrastes. Mais, la plupart raconte l’histoire des failles que cette société du dernier tiers du XXè siècle met en scène.



Par exemple, un homme d’âge mûr, certainement un cadre, blanc imper costume cravate, sort de son bureau, situé certainement dans un des buildings derrière lui. Tout semble indiquer sa réussite. Et pourtant, un pansement sur son nez pervertit cette impression. Une bagarre ? Une porte prise en pleine face ? Tout est possible pour expliquer le détail qui contredit l’impression de l’ensemble.



La ville y est présentée en marche avec ses habitants si dissemblables et pourtant exprimant cet ensemble mythique d’une époque où voitures paquebot, lavabos doubles s’offrant une vue sur Manhattan et tags du métro racontent la violence, la dureté à survivre mais aussi la liberté de s’y promener torse nu, de côtoyer lumières crues et noirceur saturée.



Ici, le parti-pris de départ est de supprimer les légendes originales du photographe et les dates de prises de vues. Assez dommageable en fait ! Car, du coup, le talent spécifique de Raymond Depardon y apparaît un peu tronqué au profit de sa quête de l’humain.



Comme la photo de couverture montrant un homme au bord de la rue, levant la tête vers les lumières des publicités, Raymond Depardon invite son lecteur en embarquer dans son univers où chaque photo raconte une histoire à inventer pour redécouvrir le mythe de la ville de New York qu’on aime et qui nous manque tant !



Merci à @Babelio et sa masse critique et aux éditions Points pour #NewYorkAlleretRetour de #raymond depardon
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Depardon USA

Une sélection des photographies réalisées par Depardon aux USA depuis 1968 – campagne électorale de Richard Nixon, manifestations contre la guerre du Vietnam, vues sur New York, paysages de l’Ouest américain… – dans de magnifiques noir et blanc.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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New York aller et retour

Je trouve que le livre est bien car il montre a travers ses photos la vie des personnes new-yorkaises.

Il a choisi de faire des photos en noir et blanc et je trouve sa plutôt bien



Résumé: Il me fallait en finir au plus vite avec cette décennie de violence,qui avait débuté avec la perte de Gilles Caron. Avec la mort de Michel Laurent au Vietnam. Le prochain sur la liste j'étais persuadée c'était moi.
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New York aller et retour

Dans des tonalités sombres, Depardon nous fait parcourir Central Park, la plage de Coney Island, Harlem, Park Avenue, Broadway et la 42e Rue, nous retient sur une scène de crime ou nous offre une vue inédite sur le Flatiron Building.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Atlas Tadao Ando

Dix ans durant, le journaliste Philippe Séclier a parcouru le monde pour photographier, en passionné, plus de 100 bâtiments conçus par l’architecte.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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