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Citation de Partemps


« C’était un pari, on allait, nous, les premiers, lever l’antique malédiction entre homme et femmes [[ce pari, c’est celui-là même qu’avait proposé Philippe Sollers à la belle Bulgare Julia. Transposition romanesque de Julia en Jill !]

« Jill se moquait de moi gentiment, mais elle était un encouragement de fond. Une Française m’aurait sans doute dérangé ou freiné dans mon désir d’être le plus étranger possible à mes ori¬gines pour mieux les comprendre. Trop Français, too French ?
[...]
... soyons davantage « trop », Viens, Jillie, aggravons les choses. Nabokov a pris l’Amérique avec Lolita ? On va tenter le coup en déplaçant les figures. Problème d’échecs difficile, mais pas insurmontable. Sauf que, là, on joue avec des respirations, des caresses, et aussi avec la géographie de chacun, son enfance, son éducation, ses parents, ses grands-parents, des masses énormes de temps. Pour Jill, à travers son père, l’Italie était juste derrière l’Amérique. Jill Giuliani ? Facile. Je l’ai emmenée en Italie. »
p. 19-20
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