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4.38/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Philippe Vigier a consacré la majeure partie de sa vie d'historien à la Seconde République, dont il demeure incontestablement l'un des meilleurs spécialistes.
Agrégé d’histoire à vingt deux ans, il s'est d'abord intéressé à la région alpine, point de départ de multiples publications sur l’histoire de la province et sur le monde rural. Sa grande thèse sur la Seconde République dans la région alpine en témoigne. Par la suite, ouvrages, essais, articles, rapports présentés à des colloques se sont régulièrement succédé. Parmi ceux qui se sont adressés à un vaste lectorat on peut noter La Vie quotidienne en province et à Paris pendant les journées de 1848et ses deux « Que sais-je », l’un consacré à la Monarchie de Juillet, l’autre à La Seconde République.
Mais Philippe Vigier fut aussi administrateur et pédagogue. Après sa nomination à l’Université de Tours, puis d’Orléans, il se fixe à Nanterre, dont il sera le vice-président de 1971 à 1976, aux côtés de René Rémond.
Il fut secrétaire de la Revue Historique, président de la prestigieuse Société d’Histoire de la Révolution de 1848, membre de la section permanente du Conseil national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il fut enfin membre dès sa création, en juillet 1987, de l’Association française pour l’histoire de la justice, et fut ainsi à l’origine du Guide des archives judiciaires et pénitentiaires
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Source : www.afhj.fr/publications/revue-n8-9.htm‎
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La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer. « La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988) Source : France Culture

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Régis Franc est connu pour sa BD sociale ..........?............. je sais ça vole pas haut

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