Arnaud savait qu’il rêvait, mais il n’arrivait pas à se convaincre que tous ces murmures sortaient de son imagination et que, devant ses paupières fermées, se trouvaient des arbres. Pourtant, il lui suffisait d’ouvrir les yeux, mais il n’y arrivait pas. Il ne maîtrisait plus son corps.
Le bruit devint plus assourdissant, les grondements se firent plus pressants et la voix plus distincte. Un mot jaillit et frappa brutalement son esprit : Artahe. Ses paupières s’ouvrirent aussitôt alors que les derniers lambeaux de rêve s’évanouissaient.