Autant le dire franchement : ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. J'ai choisi mes lecteurs. Je n'écris pas pour ceux qui sont dans la bonaise, pour ceux qui ont tout accepté, et dont les ressources de patience sont a peine entamées.
Ceux-là, bien souvent, se sont laissé gâter la truffe ; le maternage les a reconformés. Ils ont du mal à sortir de leur nouvel état. Confits, confinés. J'en ai même rencontré qui se demandaient ce qu'ils allaient devenir après la levée d'écrou si, un jour, par extraordinaire, on en venait à nous obliger à sortir sans attestation à la main. La peur du vertige... le syndrome de Stockholm.