Ce n’était pas vraiment un chant articulé, mais une lamentation, une cantilène. Du reste, tous les chants indiens sont tels. La douleur, l’épouvante, le spasme, la torture, avaient trouvé cet exutoire où se cristalliser : ils échappaient à leur intolérable particularité pour s’organiser et presque s’ordonner dans ce pauvre mécanisme chiffré de paroles et de mélodie.