(...) comment choisir ce dont il faut se souvenir ? Il n'existe pas de règle. Les poètes disent qu'on se souvient de la beauté, de l'amour, des sentiments ou de la douleur. Les peintres gardent le souvenir des couleurs et de la nuit. Les musiciens, celui des sons, y compris le plus fort de tous, celui de notre cœur. Peut-être, finalement, est-ce cela le secret : se souvenir de son propre cœur et de ce qui le fait battre plus vite.