Levé à six heures. Il me faut relire ce que j’ai écrit depuis le début, prendre de la hauteur, obtenir une vue d’ensemble. A cheminer petitement, par sauts de deux pages, avec des interruptions, je ne sais plus où j’en suis et ne peux avancer. C’est l’affaire de deux heures, après quoi je reprends le fil – l’appel de la terre froide, le désir de s’en retourner à la confusion primordiale, à la non-conscience, au repos. Mais je n’aurai pas même le temps de remplir une page. Je dois être à onze heures chez le dentiste