Surtout qu'en tant que philosophe, je suis, à l'instar de Socrate, quelqu'un qui « sait qu'il ne sait pas ». Et cela n'est pas une simple formule. Cela est rigoureusement vrai. Si l'on pense savoir, c'est qu'on demeure à la surface, à des images, à des idées, à des préjugés, à des faussetés. Face à l'amour, je l'avoue : je ne sais pas ce qu'il est. Je ne peu que tâtonner à son sujet. Je sais qu'il ne peut se définir ou que l'amour qui se définit n'est pas l'amour. L'amour est plus subtil, plus vivant, plus grand que tout ce que nous pouvons en dire.