Je me suis réfugié derrière un idéal de non-violence par peur de moi-même. C’était un acte de refus, et non un consentement, Or un acte de refus est par définition une opposition, une tension, une violence. Pourtant, le seul coup de poing que j’ai donné de ma vie, à Marty Van Eyck, ce maudit australien, m’a délivré de mes démons bien davantage que tout discours sur l’amour du prochain. La guerre a éclaté parce que, moi le premier, nous n’avons pas su être des guerriers. Des soldats de la vie.