La jouissance masculine est, pour une part, jouissance de la jouissance féminine, du pouvoir de faire jouir : ainsi Catharine McKinnon a sans doute raison de voir dans la "simulation de l'orgasme" (faking orgasm), une attestation exemplaire du pouvoir masculin de rendre l'interaction entre les sexes conforme à la vision des hommes, qui attendent de l'orgasme féminin une preuve de leur virilité et la jouissance assurée par cette forme suprême de la soumission.