Cet ami était un livre, le seul livre réellement précieux que M. Dufourcq possédât, un Montaigne de la deuxième édition, édition de Bordeaux, en
un volume, daté de mille cinq cent quatre-vingt-deux, qu’il avait découvert parmi un fatras de livres pieux, un jour qu’il avait racheté, en salle des ventes, la bibliothèque d’une succession qu’on dispersait.