Lorsque le sarcophage ne contient pas le corps du défunt et qu'il n'est simplement qu'un monument élevé à sa mémoire, il prend le nom de Cénotaphe.
Notre œuvre n'est qu'indiquée par notre premier volume. Les recherches, qu'il nous a fallu faire, nous ont mis en présence d'une grande générosité d'auteurs, générosité que nous ne saurions reconnaître avec trop d'empressement; aussi avons-nous à cœur d'exprimer ici noire gratitude empressée aux Architectes et aux Ingénieurs, dont les noms figurent en tête de nos planches. C'est à eux que nous devons de publier ce recueil. Mais, si leur bienveillance est grande, et si nous comptons la retrouver encore, leurs documents sont nombreux et les recherches sont longues. C'est ce qui explique la publication actuelle d'un seul premier volume et ce qui nous permet d'annoncer le second prochainement.
Non seulement l'argile a été, dans les temps les plus reculés, employée pour la construction des murailles, mais elle fut aussi appliquée à la couverture des édifices. Les temples élevés sur l'Acropole d'Athènes avaient été primitivement couverts en terre cuite, comme le prouvent les nombreux débris retrouvés dans cette région de la cité grecque. Lorsque ces monuments eurent été détruits par les Perses, ils furent reconstruits avec une plus grande magnificence et leur toiture fut refaite en marbre.
Cloquage, s. m. — On donne ce nom à de petites cloches ou boursouflures produites sur les peintures par humidité, par suite de négligences dans
le travail ou à cause de l'emploi de couleurs mal préparées.
Quand un peintre sans expérience expose au soleil une couche de peinture,
en y mettant trop d'huile et qu'il rapplique sur une première couche qui
était amaigrie, soit par l'huile absorbée par le bois, ou par l'essence qu'il y aurait mise en trop grande quantité, il se produit un cloquage ou des bouffissures. On doit toujours avoir soin d'appliquer une couche grasse sur une couche maigre, principalement dans les parties exposées au soleil. On doit également éviter les couches grasses sur d'anciennes peintures.
Le cloquage est inévitable sans la précaution de faire la teinte avec très peu
d'huile et beaucoup d'essence.
Le cloquage se produit le plus souvent sur le bois de chêne.
Une ligne n’a ni épaisseur, ni largeur.
Un point n’a ni épaisseur, ni largeur, ni longueur, il n’a pas d’étendue.
Dans les arts, on donne souvent le nom de points à des portions de surfaces et de solides qui n’ont que des dimensions fort petites ; tels sont les points de l’écriture, les points du tailleur. Le point mathématique est purement idéal.
Les volumes, les surfaces et les lignes sont les trois formes de l’étendue. On les représente par des figures.
En géométrie, on étudie les figures indépendamment de la nature des corps quelles caractérisent.
Gaïac ou Gayac, s. m. — Bois d'Amérique très pesant (1,328 à 1,342 kilo gr. le mètre cube), très compact et très dur.
Le gaïac est brun, légèrement veiné de jaune, et prend un beau poli. On le
travaille au tour ; on en fait des coussinets, des roulettes de meubles, des poutres, etc. Dans les îles, on remploie pour fabriquer des dents de roue, des
manches d'outils et des pièces de charpente et de menuiserie qui exigent des bois très durs.
On comprend, sous la dénomination générale de poulailler, les locaux réservés aux diverses espèces de volailles.
Le poulailler doit être appliqué contre le mur exposé au levant : au midi, la chaleur serait insupportable et favoriserait la pullulation des mites; l’exposition au nord serait trop fraîche et donnerait de l’humidité; au couchant, le soleil viendrait inutilement le soir.
Abbée, s. f. — Terme d'architecture hydraulique désignant l'ouverture par
laquelle on fait couler l'eau d'un ruisseau ou d'une rivière pour faire tourner
la roue d'un moulin et que l'on ferme, suivant le besoin, à l'aide de pales ou de lançoirs (voy. ces mots); l'eau s'écoule alors par le déversoir.
On écrit encore abée.
Plaquis, s. m. — 1° Morceau de pierre peu épais rapporté sur le parement
d'un mur.
2° Moellons qui n'ont pas assez de queue pour former liaison.
3° Plâtras posés à plat sur la surface d'un pan de bois ou d'un dossier de cheminée que l'on veut dresser.