J’ai failli me recueillir auprès du corps de Beethoven. Je l’avais plusieurs fois croisé dans les rues de Vienne. Il marchait très vite, les yeux au sol, enfoui dans ses pensées. Dans sa musique ? Chaque fois j’avais envie de l’aborder. Et chaque fois, je m’abstenais. Que lui aurais-je dit ? Et lui ? Je l’entendais : « Ah oui, Schubert : l’auteur de mélodies populaires ! »
Il encombrait ma route, celle que je souhaitais emprunter à défaut de l’avoir tracée.