Clarice : Quoi ! Vous avez donc vu l'Allemagne, et la guerre ?
Dorante : Je m'y suis fait quatre ans craindre comme un tonnerre.
Cliton : Que va-t-il lui raconter ?
Dorante : Et durant ces quatre ans / Il ne s'est pas fait combats, ni sièges importants, / Nos armes n'ont jamais remporté de victoires, / Où cette main n'ait eu bonne part à la gloire, / Et même la Gazette a souvent divulgué....
Cliton, le tirant par la basque : Savez-vous bien, Monsieur, que vous extravaguez ?
Dorante : Tais-toi.
Clinton : Vous rêvez, dis-je, ou....
Dorante : Tais-toi, misérable.
Clinton : Vous venez de Poitiers, ou je me donne au Diable, / Vous en revîntes hier.
Dorante, à Clinton : Te tairas-tu, maraud ?
à Clarice : Mon nom dans nos succès s'était mis assez haut / POur faire quelque bruit, sans beaucoup d'injustice, / Et je suivrais encore un si noble exercice, / N'était que l'autre hiver faisant ici ma Cour / Je vous vis, et je fus retenu par l'amour.