Dogen ajoute « en se laissant transformer ». Toute chose se transforme sans cesse : les phénomènes extérieurs, nos cellules, nos pensées, nos sentiments. On n’aime, et après on n’aime plus, tout en perpétuant l’illusion que notre moi est quelque chose de stable. Se laisser transformer par la voie, c’est en premier lieu lâcher notre croyance en un moi stable, laisser de côté ce qui nous met en opposition avec cette transformation perpétuelle. Se laisser transformer, c’est accepter la pratique, c’est accepter que toute chose soit la voie.