A propos de l'Europe, toujours à faire, on ne parlait guère que d'indépendance nationale, de souveraineté nationale, d'intégrité nationale. Il ne fût venu à l'idée d'aucun professeur, d'aucun historien, d'apprendre aux enfants, et de rappeler aux parents, que "l'intégrité" nationale de toutes les grandes nations était le résultat d'une succession de guerres, de rapts, de vols, de viols, de soumissions, d'annexions, de confiscations.