C'est plutôt une guerre d'usines qu'une guerre d'hommes. On fabrique en masse de la ferraille dans les usines, et puis on se la jette à la tête, de loin sans se regarder et en geignant. La part laissée à l'humain n'est plus bien grande. Quelques coups de main. Quelques bousculades. Quand à la longue un bombardement réussit, ceux qui ont lancé le plus de ferraille massacrent les survivants dans leurs abris. Ce sont les seuls contacts humains. Nous sommes loin de la guerre décrite par Joinville ou même par Montluc.