Paul est allongé dans l’herbe. Le vent marin se glisse entre ses pieds nus. Il porte un tee-shirt blanc, un pantalon noir, il écarte les bras. Dans son château de bord de mer, toutes les portes sont ouvertes. Paul se lève à l’heure qui lui chante, il fait quelques pas dans le jardin s’il a dormi à l’intérieur, il salue les vagues qui viennent caresser les roches, puis il s’allonge dans l’herbe haute et il ferme les yeux, prolongeant un peu ce temps délicieux où l’on flotte encore entre les rêves et les couleurs à venir. On n’est qu’à moitié là, on arrivera bien assez tôt. Paul place ses mains sous ses cheveux mi-longs. Il inspire l’air salé. Et alors tout commence.