Pierre Duhamel

Louis II de Bourbon Condé peut être comparé à Napoléon ( c'est moi qui le dit, pas l'auteur, mais celui-ci a vraiment analysé ses "batailles" ) sur le plan des stratégies militaires, sa "vista" dans les guerres, sa façon de foncer rapidement et audacieusement sur l'adversaire, celui des Pays Bas Espagnols.

Son père, Henri de Bourbon Condé, fut un piètre militaire, mais a tout à fait réussi l'éducation, l'instruction militaire et la culture générale de son fils, pour qu'il devienne, d'après Pierre Duhamel, le génie militaire qu'il fut.

Depuis 1643 jusqu'à la Fronde, il vola de victoire en victoire. Rocroi fut, grâce à lui, la première victoire française sur les tercios espagnols, puis il y eut Lens, et bien d'autres, où il sauva la France de l'invasion par le nord.

Malheureusement, il y eut la Fronde, à laquelle il résista le plus longtemps possible, impégné de respect envers le roi... jusqu'à ce jour de 1652 où, sous le charme de sa soeur Anne Geneviève qu'il admirait, sous la pression de ses amis, et détestant Mazarin qui lui rendait bien, il bascula dans l'adversité au futur Louis XIV, seul personnage qu'il respectait par principe, lui, le prince de sang, numéro 3 sur la liste des prétendants au trône, après Dieudonné et l'inconstant Gaston, frère de Louis XIII.

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Je n'irai pas plus loin dans ce récit, mais je partage avec l'auteur le désamour de Mazarin, dont j'ai pourtant lu la biographie, et qui possède de réelles qualités de diplomate, renard qu'il est.

Mazarin, rusé, Gondi, ambitieux, et Paris, ville versatile, ont, par la suite, pourri la vie du lion Condé.

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La faiblesse de Condé par rapport à Napoléon, si brillant dans la chicane législative ( c'est moi qui le dit, pas l'auteur ), c'est son manque verbal, sa morgue, ses accès de colère, bref... Louis est incapable, et déteste les finasseries comme le font Mazarin et Gondi.

Mazarin, jaloux du succès de Condé, lui mettra des bâtons dans les roues toute sa vie, et Condé, pour qui Mazarin n'est rien, puisque pas un prince de sang, le dédaignera. La régente Anne, aveuglée par les qualités de gestion ( et pas que : "il ressemble à Buckingham", lui disait Richelieu ) de Mazarin, soutiendra toujours son ministre principal face à Condé. Quatorze mettra longtemps, après le retour en grâce de Condé, suite au traité des Pyrénées en 1659, à lui faire confiance.

C'est dommage, car la guerre étant son terrain, le seul lieu où il s'exprime vraiment, comme Turenne, mais avec le génie en plus, il aurait été bien utile à aider les Hollandais, les Suédois et les électeurs allemands dissidents pour lutter contre cette puissance encerclante qu'est celle des Habsbourg.

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Je commence à bien connaître tous mes personnages du XVIIè siècle, et les recoupements avec mes souvenirs des lectures antérieures facilite et affine mon opinion sur eux.

Une biographie où l'on sent la passion et l'admiration de Pierre Duhamel pour Condé :)

Les fourmis de Dieu - Pierre Duhamel



Une très belle histoire qui conte les débuts de la construction de la cathédrale de Bourges. Ce roman mêle Histoire et la petite histoire des petites gens qui œuvrèrent à l' édification de cette belle cathédrale. Ce livre m'a permis de mettre un peu d'ordre dans mes connaissances sur la naissance de la cathédrale, j'avais des noms en tête, des dates mais tout était un peu mélangé et là j'ai tout remis en ordre. J'ai appris que le diocèse de Bourges a participé à la croisade contre les Cathares, que certains nobles du Berry c'étaient accoquinés avec les anglais. De plus il y a une très belle histoire d'amour et d'amitié.



Ce livre parle de ma ville natale où pour chaque nom de lieu évoqué, je pouvais le situer presque exactement même s'il ne ressemble plus du tout à celui décrit dans le livre. Il fait revivre des Berruyers et des Berrichons qui ont participé au développement de Bourges et qui aujourd'hui sont un peu oubliés de beaucoup.



J'ai vraiment été enchanté par ce livre, du coup j'ai fait une grande ballade dans les rues de Bourges, j'ai fait plusieurs fois le tour de la Cathédrale intérieur et extérieur, j'ai repéré plusieurs livres sur la Cathédrale qui ne vont certainement pas tarder à rejoindre ma bibliothèque (c'est bientôt) Noël.



Et si vous passez par Bourges, arrêtez vous, visitez la Cathédrale, c'est une des plus belle de France et perdez vous dans les rues du vieux Bourges, il y a mille choses et plus à y découvrir.

Pendant très longtemps j'ai travaillé tout près, maintenant j'en suis plus éloignée mais de la fenêtre de mon bureau je la vois et chaque fois que je rentre sur Bourges je recherche toujours sa silhouette.

Aujourd'hui je la vois autrement parce que je peux mettre des prénoms sur certains de ces bâtisseurs même s'ils sont fictifs.



En conclusion lisez ce livre et venez visiter Bourges et sa Cathédrale

Avec la construction de la cathédrale de Bourges pour fond, ce roman donne une description passionnante de cette époque. Après avoir lu ce roman captivant, on visite Bourges d'une autre façon

Splendide documentaire que ce roman*, pour vous dire, je le conserve dans l'une des boîtes qui m'encombrent depuis dix ans et que je ne me résous pas à mettre en déchèterie !



On reconstruit Notre-Dame de Paris, voila donc un roman d'actualité !



« * un travail méthodique et complet effectué d'après les documents disponibles aux Archives Nationales et Départementales ».

Quel plaisir d'aller et venir dans les rues de Bourges après la lecture de ce livre...;