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On était à la fin d'avril 1760. Le général Murray, qui commandait l'armée anglaise à Québec, avait donné ordre à la population française d'évacuer la ville, afin d'éviter qu'il n'y eût un soulèvement contre lui, tandis qu'il en viendrait aux mains avec M. de Levis. Celui-ci, impatient d'en finir, venait de découvrir un moyen de s'approcher de la place.
A dix lieues environ en arrière de Québec, la rivière de la Chaudière, cours d'eau étroit et à peine praticable aux petits bâtiments, déverse dans le Saint-Laurent ses eaux tièdes, qui ouvraient à ce moment une brèche dans les glaces. On pouvait ainsi arriver au pied de la ville, tout en marchant sous le feu meurtrier de l'artillerie anglaise, échelonnée à moins d'une lieue de là. L'objectif de M. de Levis était ce même plateau d'Abraham où Wolf et Montcalm avaient péri. M. de Bourlamaque commandait l'aile gauche ; M. de Levis lui-même était à la tête de la droite.
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L'accueil fait à M. de Bougainville par le ministre de la marine, M. Berryer, mit le comble à l'exaspération du brave officier. Il était manifeste qu'à Paris on ne tenait aucun compte de la situation du Canada, et que l'abandon de la colonie paraissait tout naturel au milieu des difficultés avec lesquelles la métropole elle-même était aux prises. M. Berryer n'avait-il point dit : « Quand le feu est à la maison, on ne s'occupe pas des écuries » ; et cet aveu n'équivalait-il point à un refus exprès de rien tenter de décisif pour conserver notre autorité dans l'Amérique septentrionale ?

Horace de Rochetonnerre, naguère encore si enthousiaste, ne pouvait plus se dissimuler que l'armée du Canada, réduite à cinq- six mille hommes, quelque courageuse qu'elle pût être dans la guerre des bois, ne tiendrait point en bataille rangée contre les Anglais, car elle était au fond abattue et démoralisée. Il ne voulut point être plus longtemps le complice d'une situation contre laquelle protestaient tous ses sentiments.
Il demanda son congé définitif, et l'obtint sans difficulté, tant l'armée du Canada était peu de chose pour le ministre de la guerre.
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