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Critiques de Pierre Freha (12)
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Bella ciao Istanbul

Danilo est un français d'origine serbe, expatrié en Turquie. Suite à un litige avec une compagnie aérienne ou il a un peu ouvertement critiqué le système politique turc ,il reçoit la visite de la police, cet événement va le stresser et le rendre paranoïaque, il commence à développer une phobie à l'encontre de la Turquie. Danilo se met alors à proférer des accusations plus ou moins fondées et des critiques sur la politique passée et actuelle de la Turquie ,il reproche à la Turquie d'être un état policier, de décider de tout, même de l'alimentation de son peuple ,il reproche aussi que la Turquie fasse table rase du passé et des peuples qui habitaient là avant et de leurs religions, de transformer les églises en mosquées comme la basilique Sainte Sophie par ex .

L'auteur s'exprime à travers son personnage car c'est son histoire, il vit en Turquie et après un engouement sans fond sur la Turquie et sa vie à Istanbul, il devient critique sur le pays.Même si son réquisitoire est certainement fondé, on peut s'interroger sur le sens de ce roman car qui dit roman dit histoire et là il n'y a pas d'histoire juste un procès fait à la Turquie. Peut être que l'auteur aurait mieux fait de faire un essai.

Je remercie Babelio et most éditions de m'avoir envoyé ce roman à l'occasion d'une masse critique privilégiée.
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Bella ciao Istanbul

Le personnage de ce roman est colérique, "légèrement obtus", caractériel et ose dire les choses, taper dans la fourmilière. (à ses risques et périls) Il fera différentes rencontres avec lesquelles il va confronter ses idées (bien arrêtées cela dit). Ce livre nous montre la Turquie de nos jours mais qui est toujours tiraillée entre tradition et modernité, un pays où la religion est très présente. Différents sujets sont traités et passés au crible. Amour et haine, deux sentiments contradictoires mais si proches, attirance et répulsion d'un pays, la différence entre ce que peuvent penser les expatriés et les natifs ou même les touristes, les us et coutumes, la politique, la religion... C'est un livre sur la liberté d'expression, sur l'Histoire d'un pays et la difficulté d'être un étranger... (...)
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Harrison

Ivan, l'ami de Mirsad, vient de mourir. Il lui a légué ainsi qu'à Clara, une amie, une partie de sa fortune. Bémol: ils doivent donner l'autre partie aux autres héritiers qui sont les amis d'Ivan sur Facebook. Le hic: ils sont plus de 300! Il faut réussir à les retrouver! Cette quête va mener Mirsad dans un road trip. À coups de mensonges et manipulations, parviendra-t-il à ses fins?



Je connais un peu l'écriture de Pierre Fréha pour avoir lu Bella ciao. L'histoire nous emmène dans un voyage d'Istanbul à la Croatie en passant par la Bosnie. Les personnages sont tous plus différents les uns que les autres. Mirsad va également hérité d'un cocker anglais nommé Harrison (d'où le titre) qui est un personnage à part entière ainsi que d'un perroquet. J'ai ressenti le parti pris de l'auteur quand il nous parle des réseaux sociaux. Il nous parle des vrais amis VS les êtres virtuels, de l'infantilisation, d'un lieu de paresse, de vantardise et de mensonges, des victimes de ces réseaux, du voyeurisme... Ce livre c'est également une réflexion sur l'héritage. Ce roman mêle polar, road trip, quête, amitié, culpabilité... Je suis une lectrice qui aime que tout soit expliqué. Du coup, la fin est étonnante. J'ai une théorie mais je ne sais pas si elle est bonne. L'auteur laisse quelques pointillés en suspens et si vous l'avez lu, je suis curieuse de connaître votre version. J'ai passé un bon moment de lecture avec Mirsad, Harrison and Co.
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Bella ciao Istanbul

Un après-midi de mai 2020, à l'heure de l'appel à la prière, le chant des partisans italiens Bella Ciao a retenti dans plusieurs mosquées d'Izmir, en Turquie. La diffusion de cet hymne antifasciste est une attaque directe contre le régime d'Erdogan. Naturellement, cela a provoqué un scandale dans le pays. Pierre Fréha s'est inspiré de cet événement pour ce dernier roman.



Danilo Brankovic, le personnage principal, est un Français d'origine serbe installé depuis une bonne décennie à Istanbul. Il réside dans le quartier Fatih, peuplé de gens majoritairement conservateurs qui n'ont donc rien contre Erdogan. En 2020, à la veille de la pandémie du covid, il a un accrochage avec un conseiller d'une agence de voyage qui essayait de l'arnaquer. De fil en aiguille, il va faire un rejet de la Turquie entière. Rejet de l'Erdoganistan actuel (le nom du dictateur n'est jamais mentionné une seule fois dans le livre, mais on comprend parfaitement les références), du récit de la Turquie kémaliste faussement laïque où les citoyens turcs non sunnites sont des citoyens de seconde zone et où, en tout état de cause, le génocide arménien de 1915 n'a jamais existé et où les migrants (auxquels il s'identifie) sont rejetés autant que chez nous sinon plus. Rejet également des citoyens turcs qui sont bien passifs et complaisants face à ce régime, des Français expatriés qui s'intègrent dans la société en étant les béni oui oui du régime (une Bretonne qui publie des articles positifs sur la Turquie pour un blog en prend notamment plein la tête !)... Et il va finir par se détourner de tous ses amis et avoir quelques problèmes avec les autorités turques.



En fait le problème de ce livre, même s'il est bien écrit, c'est qu'on ne voit pas trop où l'auteur veut en venir. A lire le quatrième de couverture, on peut croire qu'on va avoir affaire à un roman d'espionnage ou un thriller avec un Français résidant en Turquie en prise avec les services secrets erdoganistes. En fait pas du tout : c'est juste un Français expatrié qui râle contre son pays d'accueil et ses habitants après en avoir été déçu, tout en reconnaissant qu'il s'y est beaucoup plu pendant une dizaine d'années. Et ce livre est surtout une diatribe voire un réquisitoire contre les défauts de la Turquie.

Alors c'est justifié. Ce pays est loin d'être parfait et est en proie à de graves problèmes politiques depuis très longtemps. Et les arguments sont étayés. Je m'intéresse un peu au sujet et je déteste Erdogan donc je ne vais certainement pas reprocher à Pierre Fréha son analyse.

Cependant, "Bella ciao Istanbul" est à la base un roman, et non un essai. Dans un roman, la critique sociale ou politique doit s'insérer dans l'histoire, voire même en servir de cadre, mais pas faire passer l'histoire et les personnages au second plan. Or, ici, c'est le cas. De plus, les critiques sont un peu décousues et souvent répétitives.

Dommage, car le sujet de base est très bon.
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Harrison

Il ne s’agit pas d’une autobiographie, point de George Harrison ou Harrison Ford ici.

On est bien sur un roman, de l’auteur Pierre Fréha.



Autant vous dire tout de suite, je n’ai pas été très emballée, en général il me faut quand même quelques jours pour lire un livre, mais quand ça devient des semaines, ce n’est pas bon signe.



Le résumé ne m’a pas mise sur la bonne voie, je ne m’attendais pas du tout à ce déroulé, après lecture j’ai même du mal à résumer le livre.

Le narrateur parle du Réseau, sous-entendu Facebook. Au décès de l’un de ces amis proches il découvre que celui-ci à décider de répartir une partie de son héritage entre tous ses « amis » du Réseau, le narrateur et une autre de ces amis devant s’en charger.



Je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteur, ce n’est pas à pugilat du Réseau ni son sacrement. On suit les vicissitudes mentales du narrateur, sur fond de questionnement du respect ou non des dernières volontés de l’ami qui est mort, d’ailleurs sa mort est-elle accidentelle ou un suicide ou un meurtre, on se questionne surtout à la fin sans finalement vraiment obtenir la réponse. Le narrateur va voir et découvrir un ou deux « amis » du réseau, sans qu’on comprenne vraiment pourquoi juste eux.



C’est bien écrit, je n’ai pas été gênée à la lecture, mais pas intéressée, intriguée, emballée, ça a donc été une lecture un peu laborieuse, j’ai failli abandonner mais je suis allée jusqu’au bout, espérant jusqu’à la fin comprendre le choix du titre et que la petite étincelle apparaisse… mais non.

Dommage, je suis complètement passée à côté de cette lecture.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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Bella ciao Istanbul

Quand l’agence de promotion Média Livres m’a proposé de découvrir ce roman, je n’ai pas hésité bien longtemps car déjà le titre et cette phrase sur la couverture m’attiraient. Mais ils ne sont rien comparés au résumé qui est lui plus que tentant. Autant vous dire que j’ai bien fait d’accepter car j’en ressors avec un coup de cœur.



Le titre de ce roman m’a immédiatement mis une chanson en tête et je suis certaine que vous aussi, vous entendrez Bella Ciao résonner au creux de vos oreilles. Eh bien, si c’est le cas, c’est tout à fait normal, vous comprendrez pourquoi si vous aller jeter un œil à l’interview de l’auteur que je vais vous mettre sous cet avis.



Dès les premières pages, on va faire la connaissance de Danilo qui est un français expatrié en Turquie. Au début, tout va bien pour notre protagoniste, il se sent bien. Mais, très vite, tout va changer car il va avoir des prises de conscience et développer une relation qui oscille entre amour et haine avec le pays.



Notre personnage principal a du caractère mais on va très vite se rendre compte qu’il a raison et qu’il nous apporte une belle leçon de courage. Danilo va faire plusieurs rencontres qui vont nous faire comprendre, en même temps que lui, que tout n’est pas tout beau ni tout rose à Istanbul. Peu à peu, on découvre les aspects forts et percutants d’Istanbul et on sent que l’auteur y a vécu et maitrise magnifiquement bien son sujet.



On est dans une histoire tout à fait romancée mais très touchante car on a bien souvent l’impression que l’auteur nous raconte son vécu et ça rend ce roman encore plus fort sur bien des aspects. J’ai aimé découvrir Istanbul à travers la plume de Pierre Fréha car j’avoue que j’ignorais beaucoup de choses et je ressors de ma lecture vraiment enrichie.



L’auteur aborde beaucoup de sujets de société à travers Danilo et j’ai vraiment été conquise, surprise et percutée de plein fouet, j’ai eu, tout comme notre personnage, cette relation d’amour-haine avec Istanbul au fil de ma lecture.
Lien : https://geek-o-polis.com/202..
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Bella ciao Istanbul

Je n'aurais pas grand chose à dire sur ce roman pour lequel je n'ai pas du tout accroché.

Pour moi, trop de colère en ressort, ça ne devait pas être le bon moment.

De plus, le style d'écriture n'est pas non plus à mon goût.

Voilà 😅

Mini chronique mais je ne peux malheureusement pas en dire plus 🤷‍♀️



Si vous le connaissez, j'apprécierais beaucoup d'échanger dessus 😊
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Harrison

J’ai sélectionné ce titre dans le cadre d’une opération Masse Critique... Je me suis un peu faite avoir par le résumé de la 4ème de couv’... Enfin, pas qu’elle soit mensongère, mais je m’attendais à autre chose... à un peu plus peut-être.

Car si l’on comprend où veut en venir l’auteur, sur la mort, sur l’amitié, sur les réseaux sociaux.... je trouve qu’il ne pousse pas la réflexion jusqu’au bout, jusqu’à prendre parti réellement.

On se perd dans ses pensées... Par exemple, il faudra attendre quasiment la moitié de l’ouvrage pour avoir une idée un peu plus précise de qui était Ivan, son ami décédé... L’image, très vague que je m’en étais faite du coup, est complètement tombée à plat.

Il y avait également beaucoup trop de digressions politiques à mon goût, entre les pays de l’est, la turquie, tout se mélange... et je ne parle même pas de cette histoire de CIA qui arrive et repart de nul part...

Quant au final...



Bref, ce livre et moi n’avons pas su nous rencontrer au bon moment, je crois !

Mention spéciale à l’édition ceci dit. Le livre a une jolie maquette, du papier agréable, et j’ai apprécié le QR code à l’arrière qui permet d’avoir des détails sur le livre et son auteur ! Je lis actuellement un ouvrage du cherche midi qui devraient eux, revoir leur copie de ce côté là, et prendre exemple sur les éditions Most.
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Harrison

Je remercie Masse Critique de m'avoir permis de découvrir cet ovni littéraire qu'est Harrison.



Je vous l'avoue, ma lecture n'a pas été des plus reposantes. J'ai mis du temps à me défaire de ce que j'appelle mes "préjugés littéraires". Je suis têtue, bornée et obstinée, je l'admets. J'aime rester dans mes habitudes de lectrice, avec un récit bien ordonné, bien structuré, avec une narration fluide. Bref, tout ce que je n'ai pas pas du tout trouvé dans Harrison.



Soyez avertis, il va vous falloir une bonne dose de patience avant de vous faire au style d'écriture de Pierre Fréha surtout si, comme moi, vous découvrez cet auteur avec ce roman. C'est nerveux. C'est vif. C'est direct. Aucun filtre et, pour mon grand malheur, aucun sens... du moins, jusqu'à ce que je me fasse à ce style d'écriture.



Et heureusement que je m'y suite faite car, passées les cinquante premières pages, j'ai découvert une petite pépite. Harrison est corrosif. Haletant. Philosophique. Et aussi... un chien. Mais je m'égare.



Reprenons du début.



Mirsad est notre protagoniste. Il vient d'apprendre la mort d'Ivan, son meilleure ami. Ivan l'a couché sur son testament, lui ainsi qu'une autre amie proche. Tous les deux pourront hériter d'une partie de sa fortune à condition qu'ils s'occupent de donner l'autre partie aux autres héritiers... et c'est là que ça se complique.

Ces héritiers ne sont ni plus ni moins que les amis de Ivan. Sur Facebook.

Vous voyez le souci?



Harrison nous pousse à nous questionner sur deux thématiques très intéressantes : l'impact des réseaux sociaux dans notre vie et la mort numérique.

Peut-on vraiment considéré comme "amis" des personnes ajoutées sur notre compte Facebook ? Ont-ils le droit d'hériter au même titre que les proches du défunt? Quid du compte Facebook à la mort de son titulaire?

Et pourquoi Harrison comme titre de roman ?



Harrison est donc un chien. Le chien d'Ivan. Devenu le chien de Mirsad. Un gentil toutou bien plus humain que ceux que vous pourrez croiser durant votre lecture.



Harrison est un livre court. Un livre intense. Un livre qui ne vous laissera pas indifférent.

Et aussi un chien.
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Bella ciao Istanbul

Ne tournons pas autour du pot, la lecture de ce roman ne fut pas une partie de plaisir. Le ton monocorde m'a lassé, fatigué, épuisé. Pourtant, les contestations du personnage principal sur la Turquie sont intéressantes mais parce qu'elles sont répétitives, elles finissent par noyer nos têtes sous un flot de jérémiades. Vraiment, je n'ai pas compris l'intention de l'auteur. Dénoncer la Turquie, son nationalisme, son récit national et son régime politique je dis mille fois oui mais sous cette forme-là je dis "non merci". Dommage.
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Bella ciao Istanbul

Danilo, le personnage principal et le narrateur, ne suscite pas d’emblée la sympathie. Il est colérique, caractériel et psychorigide. Mais, plus on avance dans le roman, mieux on comprend sa relation amour-haine avec Istanbul et la Turquie. Au travers de ses réflexions et de ses échanges avec différents protagonistes , se dessine une image de la Turquie, en particulier la Turquie islamo-conservatrice d’Erdogan. Un livre intéressant qui dresse un portrait sans concession de ce pays.
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Bella ciao Istanbul

Danilo est un français, qui s'est expatrié en Turquie. Installé dans un ancien quartier d'Istanbul, son histoire d'amour avec ce pays et ses habitants semble idyllique. Mais la lune de miel prend fin et Danilo se sent de plus en plus mal à l'aise dans cette ville, et parfois rejeté.

Il se rend compte au fur et à mesure de l'influence de l'Etat dans le quotidien et de sa politique incidieuse.

Un différent avec une entreprise du pays est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et son côté réactionnaire et rebelle va prendre le dessous. Bien vite, la police viendra lui rendre visite et lui prouver la volonté des dirigeants que tout contrôler et de faire taire ce qui dérange.

Malgré ça, Danilo a secrètement envie de donner une nouvelle chance à ce pays qu'il avait tant aimé au début. Il confronte alors ses points de vue avec d'autres turcs, représentant chacun les différentes communautés qui composent la Turquie (grecs, arméniens, expatriés convertis, etc...), mais à chaque fois il en sort un peu plus déçu et désabusé.

Ce roman a un style tranchant, vif. Sans détours, l'auteur nous parle de la Turquie actuelle et sa politique appliquée et assumée. C'est intéressant et nous permet d'en savoir plus sur ce pays aux portes de l'Europe, dont finalement on ne connaît pas grand chose.
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