Cette stratégie de régionalisation-internationalisation du conflit et de consolidation territoriale s'accompagne d'une "politique du pire" qui vise à provoquer l'Occident en revendiquant ouvertement tout ce qui est susceptible de provoquer l'effroi de l'opinion publique occidentale. Ce qu'il faut bien comprendre néanmoins, au-delà du sentiment d'horreur qu'elles suscitent, c'est que le caractère de plus en plus systématique de ces pratiques répond avant tout aux difficultés ou, plutôt, aux limites géostratégiques et militaires auxquelles se heurtent l’État islamique en Irak et, d'une autre façon, en Syrie.