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Citation de AuroraeLibri


La marquise avait pris les mains de Marie dans les siennes et les yeux dans les yeux, elle lui avait dit :
— Marie, écoute-moi bien : aussi vrai que je m’appelle Marie du Cental-Lozière, marquise de Pescaïré, je te jure qu’il est mort ! Tu ne dois plus y penser. Je t’en fais le serment. Tu vois, Marie, jamais je n’ai engagé mon nom tout entier dans un serment. Et pourtant crois-moi : dans ma vie, j’en ai vu des vertes et des pas mûres !
Elle lui saisit la tête entre ses doigts pour la caresser :
— Il n’y a plus qu’une chose Marie, que tu peux faire pour lui maintenant, c’est prier. Prier pour le repos de son âme. Crois-moi : il doit en avoir besoin ! Pour le reste, tu ne peux plus rien pour lui et il ne peut plus rien pour toi.

Chapitre 5
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