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Citation de Ledraveur


MÉDITATION ET PLASTICITÉ CÉRÉBRALE
De nombreuses traditions contemplatives considèrent la méditation comme le résultat d'une activité cérébrale particulière. À l'inverse, existe-t-il une relation de causalité entre la pratique régulière de la méditation et l'activité cérébrale ? Le fait simplement de penser, de méditer ou de contempler peut-il modifier le câblage de notre cerveau ?
La plupart des scientifiques, férus de rationalisme, pensaient que la réponse était simple et, bien sûr, négative. Cependant, on voit, depuis quelques années, des chercheurs s'intéresser à ce problème, prouvant ainsi que cette question est loin d'être triviale et mérite au moins d'être posée. C'est dans cette mouvance que la Société des neuro-sciences américaines a invité le dalaï-lama à Washington, en 2005, dans le cadre de ses rencontres annuelles où l'un d'entre nous était également invité. L'objectif affiché de la visite du dalaï-lama était de promouvoir un débat fécond autour de la méditation et des connaissances contemporaines du fonctionnement cérébral. Pour le dalaï-lama, les neurosciences ont réalisé d'énormes progrès en matière de connaissance fondamentale depuis une trentaine d'années, surtout dans les domaines de la motivation, de l'attention et de la gestion des émotions. Il était donc temps de jeter un pont entre cette discipline scientifique et la méditation ou la contemplation. La méditation, pense-t-il, n'est qu'un moyen technique pour améliorer l'attention et prendre pleinement le contrôle de ses états affectifs. Lors de sa conférence plénière, il déclarait : « Le rapprochement des neuro-sciences contemporaines et des disciplines méditatives, ou contemplatives, pourrait conduire un jour à la possibilité de comprendre l'impact de l'activité mentale intentionnelle sur le fonctionnement des circuits nerveux impliqués dans nombre de fonctions cognitives. »
p. 131 et 132
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