Mars 78, l'Italie est sous le choc de l'enlèvement d'Aldo Moro. Le même jour, un français est assassiné dans les rues de Rome. Les polices italiennes et françaises se lancent dans une enquête qui les amener à travailler de concert et à rencontrer Gustave Flauvert, jeune journaliste français, lui aussi sur la piste du tueur. Les deux affaires sont peut-être liées. Un polar sur fond de politique, l'histoire se tient, mais ce n'est pas le meilleur que j'ai lu.
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J'ai beaucoup apprécié ce polar qui nous fait découvrir une des faces cachée de notre histoire. Bon polar, tout en finesse et en délicatesse.
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En 1924, André Citroën lance la croisière noire, expédition en autochenilles traversant l'Afrique. Quelques jours après le départ, un mécanicien est retrouvé assassiné. Quand survient un second meurtre, il n'y a plus de doutes : le meurtrier fait partie de l'expédition...
"Menace sur la croisière noire" est un roman assez agréable, dépaysant, au format original et avec une belle couverture. Sur fond de rivalité impitoyable entre Renault et Citroën, l'histoire se déroule sur un rythme certes peu intense (c'est pas le Paris- Dakar). Mais l'évasion est présente, me permettant de parcourir un continent vers lequel mes lectures ne m'emmènent pas souvent (à l'exception notable des aventures de Mma Ramotswe, écrites par Alexander Mc Call Smith).
Un petit regret cependant : il est dommage qu'une carte du parcours de cette expédition n'ait pas été prévue dans le livre, pour permettre au lecteur de s'y référer afin de suivre la progression de cette croisière motorisée...
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De 1924 à 1925, les autochenilles Citroën partent à l'assaut du continent africain. Le projet a des ambitions qui partent dans tous les sens, aussi bien zoologiques, botaniques et culturels que politiques. Cela, c'est pour l'histoire. De ces événements réels, Pierre Mazet tire un polar original où les protagonistes sont confrontés à un souci plus inattendu que les problèmes de ravitaillements ou d'autochenilles à charger sur des bacs: il semblerait qu'un tueur soit parmi eux.
Si les prémices sont originales, le roman a du mal à se hisser à son potentiel . Le rythme du voyage fait que chaque endroit traversé se réduit très vite à quelques lignes qui le rendent finalement un peu cliché faute d'approfondissement. Cela se lit vite, et s'oublie tout aussi vite, et on ressort du roman un peu frustré.
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Quand on vit un évènement, on ne connait pas toujours sa portée historique. Parfois, l'envie de prendre la plume est présente. Elle se réalise si l'encouragement est là. Alors, il faut raconter. C'est ce que fait Michel. Il témoigne. Il parle de la mystérieuse Angkor. Que s'y passe t-il? Pourquoi tant de morts énigmatiques? Quel rapport avec la mort de sa sœur?
Avec des chapitres courts et une lecture fluide, nous découvrons le pays des Khmers. Un pays encore sous influence coloniale où bien des mystères planent. Nous découvrons des personnalités françaises sous un jour pas vraiment flatteur. Nous évoluons dans la sphère des pilleurs de sites. Un monde qui n'est pas ce qu'il parait. Un monde où les disparitions sont inexplicables.
Oublie le sourire d'Angkor est l'histoire d'un grand mystère. Celui d'une découverte. Celui d'un temple maudit. Celui d'un peuple attaché à son histoire. C'est aussi une recherche languissante pour savoir. Pour décoder un site historique. Pour connaître ceux qui ont gravité autour de ce site. Doit-on dire "Voir Angkor et mourir"? Est-il possible de savoir enfin ce qui s'y passe? Michel nous fait partager un pan de l'histoire, des traditions cambodgiennes. Une histoire khmère que ne nous raconteront jamais les livres d'histoire. Une histoire dans l'histoire. Un huis clos dans le milieu colonial où la langue de bois est de rigueur. Un conseil qui devrait être donné à quiconque souhaite se lancer sur les traces d'aventuriers plus ou moins honnêtes : Oublie le sourire d'Angkor.
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