On ne dira jamais assez quel ferment ont représenté, pour toutes les formes de créativité intellectuelle et scientifique, ces disciplines apparemment inutiles, la littérature, l'histoire, le latin, le grec. Comment ne pas faire le lien entre la disparition de l'enseignement littéraire classique et l'éclipse des disciplines des sciences humaines, comme si chacune était rentrée chez elle et n'intéressait plus que les spécialistes de l'ethnologie, de la linguistique générale, de la sociologie réduite à Bourdieu et même de la critique littéraire devenue, en dehors des rares ténors, pratiquement impubliable.