Il était donc libre, protégé de tout remords par le voile d’ombre qui recouvrait tout : les rues, les immeubles et les quelques vagabonds qui, comme lui, avaient choisi l’errance pour seule destination.
Au lever du jour, l’aurore effacerait la honte de ses actes.
Car la nuit jetait un camouflage enchanté sur les fous. Sur ces âmes perdues, qui ne cherchaient rien, sinon l’oubli de soi et des autres.