On se dit qu'un jour, un texte naîtra peut-être, uniquement parce qu'il aura eu telle nuit de la douleur d'écrire, de la douleur immédiatement réversible en plaisir, telle nuit d'agitation dans l'impossible des mots où l'on se sentait puissant d'une bonne dose d'encre noire dans le corps du stylo, puissant de la pointe d'or du stylet caressant puis griffant et gravant la blanche étendue