Les torts subis dans le passé ne passent pas avec le temps qui passe, mais se transforment en traumas, en rancœurs, en colères, en mille autres choses encore qui en font des torts toujours présents, actuels, réels et non "seulement symboliques". Il faut se rendre à l'évidence : dominants comme dominé.e.s, nous vivons au passé en même temps qu'au présent, avec des morts comme avec des vivants. Le passé n'en finit pas de ne pas passer, et les morts s'invitent chez les vivants, pour le meilleur comme pour le pire. (12)