Les feuillus se font de plus en plus rares, peu à peu remplacés par des sapins et des bouleaux, dont la densité diminue également au fur et à mesure que l'on gagne le septentrion. Bientôt, cette taïga rassurante pour les yeux s'achève et l'on entre alors dans le monde de la toundra, un univers quasi désertique où seuls les bouleaux et les saules nains rampent à quelques centimètres du sol.
En été, le renard sait être opportuniste et s'empare des oeufs dans les falaises ou attrape les jeunes oiseaux qui se sont blessés à leur premier envol. il n'en va pas de même en hiver, où il doit généralement suivre les ours polaires afin de nettoyer les carcasses.
Lorsque la neige et la glace se retirent, elles laissent apparaître les roches érodées et les déserts de pierres.
En Arctique, la vie animale est concentrée en certains endroits. Elle ne peut en effet se développer dans les déserts arctiques, souvent constitués de roches ou de boues quasi stériles.
L'Arctique est une terre où l'on aime partager ses émotions et ses joies.
Le renard polaire est plus petit que son cousin, le renard de nos contrées. Il change de pelage en hiver, sa fourrure estivale bleu fumé devenant alors toute blanche et bien plus épaisse.
Comme de nombreux animaux polaires, l'hermine change de pelage en hiver : elle abandonne son manteau d'été, jaune et roux, pour adopter une livrée blanche immaculée, seule sa queue restant noire.
L'Inuit autrefois nomade est encore à l'écoute de ses sens et de son instinct.
De tous les animaux marins que l'on croise dans une embarcation légère comme un kayak, le morse est de loin le plus dangereux, alors qu'il n'y a aucun danger à naviguer parmi un banc de narvals ou de bélougas.
A l'instar de tous les mammifères de l'arctique, les boeufs musqués sont chassés par les Inuits selon des quotas de chasse draconiens, afin de maintenir l'espèce.