L’abbé du Sinaï veut ainsi marquer l’importance fondamentale qu’il accorde , avec toute la tradition hésychaste, au repentir, à la « componction » (en grec, catanyxis ou pentes) - mot, hélas, bien dévalué aujourd’hui -, c’est-à-dire au sentiment de tristesse profonde, à la blessure intime que ressent celui qui a conscience d’avoir offensé Dieu et de s’être, par sa faute, exilé du Paradis.
Ce repentir est bien différent d’un complexe de culpabilité.
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