C'est ce que les noctambules nomment communément la "descente". Ils disent parfois, pour illustrer cet état, qu'ils se sont "fracassés contre le sol". Ils s'étaient esquivés... Ils se retrouvent. Ils avaient souhaité l'infinitif... Ils se conjuguent. La tête entre les mains. Les craquements. Tout leur corps qui manque de céder. Certains ricanent encore : les nerfs. D'autres pleurent et veulent mourir. D'autres encore se surmontent, se révoltent : il y a plus ? Donnez ! Donnez ! Hey ! Aboule ! Une prolongation ? Hé ! Un peu ? Non : c'est le matin.