Quentin Moynet

C'est ma vie et je veux qu'elle reste ainsi. Remplie de hauts et de bas, de victoires et de défaites, de rires et de larmes, de pétages de plomb et d'explosions de joies. Un condensé d'émotions que vous trouverez page après page dans le livre de Quentin Moynet, mine d'or d'histoires et d'anecdotes plus incroyables les unes que les autres. Vous allez sourire, vous allez pouffer, ouvrir, grand les yeux, rester bouche bée et verser quelques larmes. Si vous n'êtes pas encore un dingue de tennis, vous risquez de devenir complètement accro. Et si vous pensez tout savoir sur ce sport, préparez vous à le découvrir. "

« Nastase a déshonoré Forest Hills hier », écrivit Parton Keese dans le New York Times du 4 septembre 1976. La veille, le journaliste américain avait assisté à l’un des plus gros pétages de plomb de l’histoire du tennis...
Il avait aussi balancé une balle sur un photographe qui le gênait ! La troisième apparition du docteur Manfredi le plongea dans une colère noire. Il se sentait floué et le fit savoir. L’arbitre, son adversaire, le public : tout le monde en prit pour son grade. Les quelque douze mille spectateurs, déjà agacés par l’attitude du joueur de trente ans, prirent fait et cause pour le courageux Pohmann. On se crut alors aux jeux du cirque : de nombreux fans tendirent leur pouce vers le bas, l’air de dire qu’il était temps d’en finir avec cet énergumène, non pas romain mais roumain. Certains voulurent carrément en découdre sur le court, mais des policiers s’interposèrent pour sauver Nastase d’un probable passage à tabac.

Conspué, l’ancien numéro un mondial sauva deux balles de match et finit par s’imposer (7-6, 4-6, 7-6). Au moment de la traditionnelle poignée de main au filet, il cracha au visage de Pohmann et l’insulta : « Espèce de salaud, t’es un nazi ! » Le court fut immédiatement envahi par des journalistes, des photographes et des proches des deux joueurs qui les empêchèrent d’en venir aux mains. « Ce n’est pas un être humain, c’est une bête », lâcha Pohmann. « Sa tête ne me revenait pas », répondit Nastase...

L’espérance de vie d’une raquette de tennis sur un court est plus ou moins la même que celle d’un piéton sur l’autoroute. L’outil à cordes a la préférence des joueurs pour évacuer leur frustration après la faute de trop. Ils la balancent contre leur chaise, la fracassent au sol ou la brisent en deux avec le genou ou le pied. Mikhail Youzhny, lui, avait un autre bouc-émissaire lorsque les choses ne tournaient pas en sa faveur : son crâne. En 2008, au Masters 1000 de Miami, le Russe s’asséna trois violents coups de raquette sur la caboche et s’ouvrit le cuir chevelu.

Victime d’une violente crise de somnambulisme, il était passé par la fenêtre de sa chambre. Miracle, sa chute fut amortie par un buisson, mais ses jambes, en particulier la gauche, étaient dans un sale état : des bouts de verre s’étaient enfoncés dans son mollet. À l’hôpital, les médecins envisagèrent l’amputation. Au bout de soixante-douze heures, ils décidèrent finalement de l’opérer. Cinq heures sur la table, quatre cents points de suture, quelques mois en fauteuil, et revoilà le jeune Canadien d’aplomb. Polansky reprit sa carrière comme si de rien n’était...

C'est ma vie et je veux qu'elle reste ainsi. Remplie de hauts et de bas, de victoires et de défaites, de rires et de larmes, de pétages de plomb et d'explosions de joies. Un condensé d'émotions que vous trouverez page après page dans le livre de Quentin Moynet, mine d'or d'histoires et d'anecdotes plus incroyables les unes que les autres.

Au royaume des fake news, le mensonge de Darko Grncarov aurait une place de choix près du trône. Ou comment un jeune Macédonien – c’est à peu près la seule chose qu’on puisse affirmer avec certitude à son sujet – a réussi, tout seul derrière son ordinateur, à berner toute la planète tennis : fans, journalistes et même certaines légendes du jeu, comme Martina Navrátilová et Serena Williams.

Savez-vous pourquoi Ilie Nastase a privilégié le tennis au football quand il avait treize ans ? Parce que son entraîneur de l’époque, un ancien colonel de l’armée, lui donna plus de chocolat que son coach de foot, pardi !
Les anecdotes autour du joueur roumain sont trop nombreuses pour toutes les conter.