Les crises qui bouleversent l'individu n'altèrent pas les constantes du devenir humain. L'histoire reste toujours cette succession enchevêtrées de catastrophes et de répits, de problèmes provisoirement posés, résolus ou escamotés. Cependant, l'homme qui a éprouvé l'accablement de l'impuissance totale et a survécu à cette expérience, ne se résigne pas à vivre comme s'il n'en avait rien été. Il tente de conserver l'usage des suprêmes ressources que le désespoir lui a révélées.